Moscou a qualifié de «provocation» les allégations sur l’usage d’armes chimiques par l’armée syrienne à Douma, dans la Ghouta orientale, et a mis en garde contre les éventuelles conséquences de cette «intox».
«Les intox sur un recours au chlore et à d’autres substances toxiques par l’armée syrienne se poursuivent. Une énième information fabriquée de ce type, qui concernait une attaque chimique présumée contre Douma, a émergé hier», indique le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé ce dimanche.
Le ministère ajoute que les Casques blancs, cités comme étant l’une des sources de cette information, «ont à plusieurs reprises été pointés du doigt pour leurs liens avec les terroristes». D’autres organisations auxquelles se référent les medias sont basées aux Royaume-Uni et aux États-Unis, dénonce la diplomatie russe.
«Ces suppositions mensongères dénuées de toute fondement visent à disculper les terroristes ainsi que l’opposition radicale irréconciliable qui a refusé le règlement politique, et ce tout en cherchant à justifier un possible recours à la force par l’étranger», poursuit le communiqué.
«Il faut une fois de plus mettre en garde qu’une intervention militaire sous des prétextes fabriqués, en Syrie, où à la demande du gouvernement légitime sont déployés des militaires russes, est absolument inacceptable et peut entraîner les conséquences les plus graves», affirme la diplomatie russe.
Le groupe de l’opposition radicale Jaych al Islam a accusé les forces gouvernementales d’avoir eu recours samedi à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Les États-Unis se sont alignés sur ces accusations.
La presse officielle syrienne a de son côté démenti une telle attaque et accusé l’opposition de diffuser des fausses informations pour tenter de ralentir la progression des forces gouvernementales.
Moscou dément pour sa part les accusations sur l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne à Douma.
Source: Sputnik