L’armée syrienne a annoncé ce lundi 21 mai contrôler « totalement » Damas et ses environs après la reconquête par les forces loyalistes de l’ultime bastion de la milice wahhabite takfiriste Daech (Etat islamique-EI) dans le sud de la capitale.
Les unités de l’armée ont réussi « à exterminer un grand nombre de combattants du groupe terroriste Daech ce qui a ouvert la voie au contrôle de la zone de Hajar al-Aswad et du camp de Yarmouk », a déclaré un porte-parole de l’armée cité par la télévision syrienne. « Damas et ses environs sont désormais totalement sécurisées », a-t-il affirmé.
Les troupes gouvernementales syriennes ont rétabli leur contrôle sur l’ensemble du territoire de la capitale du pays pour la première fois depuis 2011, estime pour sa part le site Al-Masdar, cité par l’agence russe Sputnik.
Désormais, les deux Ghoutas de la capitale syrienne, orientale et occidentale, sont totalement débarassées des groupes terroristes.
L’armée syrienne avait repris ce lundi 21 mai à midi heure locale l’opération contre Daech à Hajar Aswad. Elle avait été suspendue pour une période de cessez-le-feu provisoire destinée à sécuriser l’évacuation des femmes, des enfants et des vieillards de la zone des combats . Quelques heures après, la libération de Hajar Aswad était annoncée par le commandement de l’armée syrienne.
Selon l’OSDH, quelques 1.600 combattants et civils ont été évacués, entre dimanche et lundi, à bord de 32 bus
L’offensive appelée à libérer cette partie de Damas a commencé il y a tout juste un mois, après la libération de la Ghouta orientale.
Selon le site, cette avancée de l’armée syrienne est devenue possible après l’évacuation des membres de Daech du sud de la capitale conformément à une entente avec Damas. Les autorités syriennes affirment pour leur part qu’il n’y a eu aucun accord.
Le 14 avril, l’armée avait annoncé avoir repris intégralement l’enclave rebelle dans la Ghouta orientale, située aux portes de Damas, au terme de deux mois de bombardement. Elle était occupée par une myriade de groupes terroristes, dont les plus importants Ahrar al-Cham, soutenu par la Turquie, Jaïsh al-Islam, financé par l’Arabie saoudite et le front al-Nosra, ex-branche d’Al-Qaïda rebaptisée front Fatah al-Cham, et combattant dans le cadre de la coalition Hayat Tahrir al-Cham. Deux semaines plus tard, les forces gouvernementales ont repris le Qalamoune oriental, au nord-est de la capitale. Fin avril, elles évacuaient le front Al-Nosra du sud de Damas dans le cadre d’un accord avec le gouvernement syrien.
Sources: AFP, Sputnik, Sana (photos).
Source: Divers