Environ 200 manifestants ont protesté devant une base militaire américaine située dans la ville de Vincenza, le soir de l’élection américaine, le 8 novembre. Ils revendiquaient le départ des troupes américaines, «quel que soit le résultat de l’élection».
Les manifestants arboraient des pancartes indiquant «Trump ou Clinton ? Soldiers go home !».
«Pour nous, l’un ou l’autre, ça ne fait aucune différence : notre objectif est de libérer notre territoire et tous les territoires de cette présence militaire», a déclaré Olol Jackson, porte-parole du comité «No Dal Molin», du nom de l’aéroport de Vicenza dont une partie sert de base militaire depuis 2008.
Une cinquantaine de personnes s’est séparée du reste du groupe et a lancé des fumigènes et des pétards sur les bâtiments occupés par les militaires.
La police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Personne n’aurait été blessé.
L’Italie est l’un des pays au monde qui possède le plus de bases militaires américaines sur son sol.
En août dernier, le ministre des Affaires étrangères italien, Paolo Gentiloni, avait annoncé que son pays «envisageait» de permettre à Washington d’utiliser la base aérienne de Sigonela afin de lancer ses frappes aériennes sur le groupe (takfiro-wahhabite Daesh) en Libye.
Avec RT