Sur fond de vives tensions entre Moscou et Washington, Wess Mitchell, chargé des relations avec l’Europe et l’Otan au département d’État américain, a menacé le recours à «une force militaire sans précédent».
«Notre politique à l’encontre de la Russie découle de la reconnaissance du fait que, pour être efficace, la diplomatie américaine doit être appuyée par une force militaire sans précédent, tout en étant totalement coordonnée avec nos alliés et nos instruments d’influence», a-t-il déclaré, cité par le site du Département d’État des États-Unis.
Par ailleurs, il a ajouté que malgré les sanctions, Washington laissait cependant comprendre à Moscou que la porte au dialogue était ouverte.
Les États-Unis ont introduit sous différents prétextes toute une série de sanctions à l’égard de la Russie. Une partie de ces mesures sont appliquées sur ordre du Président, qui a le droit de les lever personnellement.
Les autres ont été décrétées et adoptées par le Congrès «pour contrer les adversaires de l’Amérique par les sanctions». Ces mesures de rétorsion ne peuvent être levées en l’absence du feu vert de l’organe législatif.
Parmi elles figurent notamment celles visant les personnes morales et physiques qui seraient prétendument liées aux «cyberattaques contre les États-Unis».
Le 8 août, l’administration américaine avait annoncé de nouvelles sanctions contre Moscou en réponse à l’«affaire Skripal». Le premier volet de ces sanctions devrait entrer en vigueur dès le 22 août.
Source: Sputnik