Une milice rebelle islamiste en Syrie a fait état de la mort 25 personnes –civils et combattants– dans un attentat à la voiture piégée jeudi contre son siège dans la province septentrionale d’Alep.
« L’attentat a fait 25 morts parmi nos combattants et les civils. Le modus operandi est celui de Daech (acronyme arabe du groupe jihadiste ةtat islamique). Il porte son empreinte », a affirmé à l’AFP Yasser al-Youssef, un responsable du groupe Noureddine Zinki. Selon lequel l’attaque a eu lieu à Azaz, le bastion des insurgés.
Selon l’AFP, des photos envoyées à des journalistes par cette milice, implantée surtout dans la province d’Alep, montre des corps dans des sacs mortuaires.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), instance médiatique de l’opposition syrienne soutenue par les occidentaux et les monarchies du Golfe, l’attentat a été perpétré contre un dépôt d’arme du groupe rebelle. Il a 
fait état de la mort de 10 miliciens et de dizaines de blessés.
Le mouvement Noureddine Zenki s’était fait remarquer l’été dernier en décapitant une jeune palestinien de 12 ans de camp de Handarate, pour collaboration avec le régime syrien, après l’avoir enlevé blessé, de l’hôpital où il était en train de se faire soigner.
Cette milice combat au côté de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra, rebaptisé front Fateh al-Sham. Depuis l’entrée en action de la Turquie, certaines de ses milices ont rejoint l’armée turque. POur les Etats-Unis, elle fait partie de groupes admis.
En outre, la Russie poursuit ses frappes entamées depuis mardi contre les groupes terroristes notamment contre le front al-Nosra.
Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, Les avions de chasse Su-33 du porte-avion russe Amiral Kouznetsov ont éliminé au moins 30 combattants du Front al-Nosra dans la province syrienne d’Idleb, y compris un chef de file.
Ils se préparaient à lancer une offensive massive contre la ville d’Alep.
Avec des bombardiers venus de Russie
Le ministère russe de la Défense a indiqué que les frappes ont été réalisées par des missiles de croisière tirés par des bombardiers stratégiques russes. Ces derniers avaient décollé depuis le territoire russe et parcouru une distance de 11 000 kilomètres en procédant à deux ravitaillements en vol.
Selon le ministère, les avions ont survolé les mers septentrionales et l’Atlantique est pour atteindre leur position de tir.
« Les chasseurs Su-33 du porte-avions lourd Admiral Kouznetsov (Amiral Kouznetsov) et les avions d’attaque déployés sur l’aérodrome de Hmeimim, en Syrie, ont participé à l’opération. Les avions de combat Su-30 ont assuré la protection aérienne », a ajouté le ministère.
Le ministère a précisé aussi que ce sont les positions du front al-Nosra et de Daesh qui ont été pris pour cible.
Dont entre autre des postes de commandement, des dépôts d’armes et de munitions, des usines de fabrication d’armes, ainsi que des matériels de guerre des terroristes.
Selon le ministère, les coordonnées de toutes les cibles ont été confirmées par les services de renseignement. Des drones ont contrôlé les résultats de l’opération. « Les coordonnées de toutes les cibles ont été vérifiées et confirmées par des données de renseignement venant de plusieurs sources.
Nous avons contrôlé les résultats des frappes au moyen de drones », a noté le ministère.
Sources: AFP, Sputnik, al-Manar
