Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s’est s’exprimé ce 27 septembre lors de l’Assemblée générale de l’ONU pour demander aux Etats-Unis de revenir sur leur décision de reconnaître Jérusalem AlQuds occupée comme capitale d’Israël.
« Jérusalem n’est pas à vendre et les droits des Palestiniens ne se négocient pas », a lancé Mahmoud Abbas avant même de saluer l’assistance à la tribune de l’Assemblée générale.
Le président de l’Autorité palestinienne a d’abord fustigé Israël, multipliant les parallèles avec l’époque de l’apartheid en Afrique du Sud puis il a concentré ses critiques sur les décisions de l’administration Trump qui considère désormais que Jérusalem AlQuds occupée est la capitale de l’entité sioniste entre autres gestes défavorables aux Palestiniens.
Les Etats-Unis ne sont plus « médiateurs »
Mahmoud Abbas a appelé le président américain à revenir sur sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. « Je lance une fois de plus un appel au président Trump, a-t-il déclaré. Je lui demande de revenir sur ses décisions à propos de Jérusalem, des colonies et des réfugiés. Ces décisions sont contraires au droit international et aux résolutions des Nations unies ».
« Pourquoi cette animosité à l’égard des Palestiniens ? », a encore interrogé le dirigeant avant de demander à tous les pays qui ne l’ont pas encore fait de reconnaître l’Etat de Palestine.
Mahmoud Abbas a répété que les Etats-Unis n’étaient plus en position d’être « médiateurs » dans le conflit israélo-palestinien.
Le président de l’Autorité palestinienne a également réclamé au président américain de revoir sa décision de réduire le montant de l’aide américaine aux Palestiniens.
Les Etats-Unis ont en effet annoncé fin août la fin de leurs versements à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa). Cette agence a cependant obtenu 118 millions de dollars de nouveaux financements pour faire face au retrait des Etats-Unis, son premier contributeur.
Lors de son passage à New York pour cette Assemblée générale des Nations unies, le président américain Donald Trump a assuré que son ‘plan de paix’ pour le Proche-Orient serait dévoilé dans les prochains mois. Mais ce ‘plan de paix’ se fait toujours attendre.
Avec RFI