La marine israélienne a attaqué, le lundi 15 octobre, des dizaines de manifestants palestiniens qui exigent la fin du blocus sur la bande de Gaza. 19 personnes ont été blessées par des tirs à balles réelles et des gaz lacrymogènes.
Le rassemblement est organisé par le Comité national pour la Marche du grand retour, dans la bande de Gaza, le long de la frontière maritime avec les territoires occupés par Israël, a rapporté Shehab News.
De nombreux Palestiniens ont pris part à une manifestation navale dans les eaux territoriales de Gaza, avant que forces navales israéliennes n’interviennent en leur tirant dessus par balles réelles, selon des sources sur le terrain. 19 Palestiniens avaient été touchés et blessés alors que des dizaines d’autres souffrent de problèmes respiratoires suite à l’inhalation de gaz lacrymogène.
La plupart des blessés se trouvaient près de la base militaire de Zikim, en particulier lorsque des manifestants ont réussi à traverser brièvement le nord de Gaza et que les soldats leur ont tiré une rafale de balles réelles.
Certains manifestants ont également réussi à traverser la clôture en fil de fer barbelé et à hisser des drapeaux palestiniens de l’autre côté. D’autres ont brûlé des dizaines de pneus pour limiter la vision des tireurs d’élite des forces navales israéliennes.
Le Comité national pour la « Marche du grand retour » a déclaré que la manifestation de lundi était la plus importante des manifestations navales, ajoutant que les Palestiniens étaient déterminés à poursuivre la lutte pour leurs droits légitimes en dépit de l’escalade des violations militaires et des menaces répétées des autorités d’occupation de mener une guerre globale contre cette région côtière.
Il a également appelé la communauté internationale et les Nations unies à assumer leurs responsabilités et à agir pour mettre fin au siège meurtrier imposé par ‘Israël’ depuis 2006 sur deux millions de Palestiniens vivant dans la pauvreté et « dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde ». En outre, les démarches hostiles du président de l’Autorité autonome exacerbent la crise humanitaire depuis un an et demi.
Depuis le 30 mars dernier, les frontières orientales de la bande de Gaza sont, chaque vendredi, le théâtre de manifestations pacifiques des Palestiniens faisant prévaloir leur droit au retour à leur terre ancestrale duquel ils ont été chassés en 1948. Ils revendiquent la fin du blocus sur la bande de Gaza.
Réprimées par les militaires israéliens, ces manifestations se sont jusqu’à présent soldées par la mort de plus de 200 Palestiniens.
Source: Avec PressTV