En vue d’une visite officielle de Benyamin Netanyahu au Maroc, l’Algérie et la Tunisie se seraient opposés d’un «commun accord» à ce que son avion survole leurs territoires, selon l’hebdomadaire tunisien Akher Khabar et la chaîne Alg24.
L’offre française proposant de transporter le Premier ministre israélien à bord d’un avion marocain pour écarter toute suspicion aurait également été rejeté, poursuivent les mêmes médias, rapporte l’agence russe Sputnik.
Les autorités algériennes et tunisiennes se refusent pour le moment à tout commentaire quant à l’authenticité de ces informations.
Benjamin Netanyahu pourrait se rendre au Maroc d’ici le mois d’avril, d’après le quotidien marocain le Desk. L’objectif de la visite du Premier ministre israélien serait d’arracher auprès des autorités marocaines un soutien à sa politique anti-iranienne en contrepartie d’une médiation israélienne en faveur du Maroc auprès de l’administration américaine dans le dossier du Sahara occidental.
Selon Sputnik, le Desk détaille le contexte autour de cette éventuelle visite et rappelle que le Maroc fait actuellement face à la pression du conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, fervent défenseur de l’organisation d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental.
Pour le média marocain arabophone Al Ousboue Assahafi, «Netanyahou aurait notamment proposé sa médiation pour la résolution du différend entre Rabat et John Bolton».
La venue présumée de Benjamin Netanyahu au Maroc ne serait pas la première visite d’un Premier ministre israélien au royaume chérifien. En effet, en 1999, Ehud Barak s’était rendu aux funérailles du roi Hassan II, père de l’actuel souverain, Mohammed VI.
Hassan II a été l’un des premiers dirigeants arabes à entretenir des liens étroits avec les dirigeants sionistes, au moment où le processus de l’usurpation de la Palestine était en cours et même après son implantation.
En 2016, les médias israéliens révélaient pour la première fois qu’il avait même infiltré aux renseignements militaires israéliens les enregistrements d’une rencontre secrète de dirigeants arabes dans son royaume en 1965, pour discuter leur préparation de la guerre à Israël.
Selon ces médias, grâce aux enregistrements qu’il a fournis, Israël a pu gagner cette guerre en 6 jours.
Source: Divers