Le roi Salmane serait totalement fini de point de vue cérébral et ne se rappelle plus rien en moins cinq minutes. C’est ce qu’a révélé le célèbre tweeter saoudien Moujtahed, qui s’est rendu célèbre dans le monde arabe en révélant les coulisses de la cour royale saoudienne et selon lequel le quotidien britannique The Guardian est tombé dans le piège de la machine de communication du prince héritier Mohamad ben Salmane (MBS)
Le roi saoudien n’est pas au courant des dernières décisions qui ont été prises par son fils et prince héritier, dont entre autre la désignation de la princesse Rima bint Bandar comme ambassadrice de son pays à Washington, et de son frère Khaled ben Salmane comme vice-ministre de la défense, a tweeté Moujtahed sur son compte.
« Le roi ne peut nullement contribuer dans la prise de décision vu qu’il a perdu la raison et ne peut plus rien se mémoriser après 5 minutes », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « tout ce qui se dit contrairement à cela n’est que pure mensonge ».
Moujtahed fait allusion à l’article qui a été publié le mercredi 6 mars par le Guardian britannique dans lequel il a affirmé que des divergences envenimaient la relation entre le roi et son fils, ce qui laisserait supposer qu’il jouissait de toutes ses capacités cérébrales.
« Le Guardian est tombé dans le piège dont la source n’est autre que MBS qui se veut le manipuler en prétendant qu’il y a des désaccords entre lui et le roi sur les dernières désignations. MBS a besoin que l’image de son père reste intacte de point de vue cérébrale, surtout après que son Alzheimer a été révélé au grand jour à Charm al-Cheikh , pour qu’il puisse se protéger toujours derrière lui de ses adversaires dans sa famille », a expliqué le tweeter saoudien.
Selon lui, ce n’est pas la première fois que les médias occidentaux tombent dans le piège de la machine de communication de MBS, en invoquant l’intervention du roi Salmane, sans prendre en considération ses pertes de mémoires de plus en plus visibles lors des grandes rencontres. Il évoque deux cas cités par l’agence Reuters.
Dans la première, elle avait fait état que le roi a interféré pour empêcher la vente de la société pétrolière Aramco, comme s’était engagé à le faire le prince héritier.
La seconde avait trait à une soi-disant intervention de la part du roi aussi, manifestement dans le but de sauver devant l’opinion publique arabe la face de MBS , engagé auprès de l’administration américaine pour liquider la cause palestinienne, via le Deal du siècle .