Après deux tours de négociations, les ministres iranien et turc des Affaires étrangères ont participé à une conférence de presse conjointe pour expliquer les résultats de ces dialogues.
Lors de cette conférence de presse conjointe, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavuşoğlu, a déclaré que la Turquie est contre les sanctions américaines contre l’Iran et n’accepte pas la punition du peuple iranien par les embargos.
En précisant qu’il n’y a pas une amitié et une hostilité absolue dans les relations internationales, le ministre turc a souligné que si dans l’ère de déclin des relations, les forces militaires d’un pays soient placées sur la liste du terrorisme, cela entrainera un chaos.
Le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif, a pour sa part insisté que le département américain ignore la question de la Palestine et celle du Plan global d’action conjoint (PGAC) dans les règles internationales.
« Nous croyons comme la Turquie à ce que les règles et les droits internationaux devraient être respectés dans toutes les affaires », a-t-il déclaré, en remerciant la position d’Ankara envers les sanctions américaines contre l’Iran et la réaction de la Turquie au blacklistage du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur la liste des organisations terroristes par Washington.
« J’ai donné des informations à M. Çavuşoğlu sur mes rencontres en Syrie et je les transmettrai aussi au président turc, Recep Tayyip Erdogan », a affirmé M. Zarif en ajoutant qu’il continuera ses discussions avec les responsables turcs sur les dernières évolutions en Afrique.
Source: ISNA