Le général américain Mark Milley a accusé l’Iran, le jeudi 11 juillet, lors d’une séance d’audition au Sénat, d’« activités destructrices » dans la région.
Les forces armées iraniennes représentent la plus redoutable menace « conventionnelle et non conventionnelle » dans le golfe Persique, alors que les États-Unis tentent de faire pression sur la République islamique « pour qu’elle mette fin à son programme nucléaire », a prétendu le candidat du président Donald Trump au chef d’état-major de l’armée américaine.
En dépit de la montée des tensions, les États-Unis « ne veulent pas de guerre avec l’Iran », a déclaré le général Milley dans des réponses écrites aux questions des législateurs lors de son audition devant la commission du Sénat sur les forces armées.
Milley, qui remplacerait le général Joseph Dunford, qui devrait prendre sa retraite en octobre, a noté que « les principales capacités militaires de l’Iran étaient les missiles, les forces non conventionnelles et une force navale ‘prééminente’ dotée de petits bateaux et de mines navales qui peuvent compliquer la liberté de mouvement dans un conflit ».
« Il a également une influence sur de nombreux acteurs régionaux », a-t-il ajouté.
Alors que Trump a déclaré que le retrait américain de l’accord nucléaire de 2015 et la réimposition de sanctions contre l’Iran avaient forcé le pays à modifier son comportement, le général Milley a déclaré que « l’intensité de ses activités malveillantes avait augmenté depuis cet événement ».
Le général américain a par ailleurs estimé que la guerre avec l’Iran perturberait la stratégie globale de défense américaine, qui vise à la concurrence des grandes puissances pour dissuader la Russie et la Chine.
Répondant à une question sur la guerre avec l’Iran, le général américain s’est référé aux propos du président Trump affirmant que son pays ne cherchait pas la guerre et qu’il était prêt à négocier sans condition préalable.
L’administration Trump a retiré les États-Unis du Plan global d’action conjoint (PGAC) en mars 2018 et rétabli des sanctions contre l’Iran en menant une « campagne de pression maximale ».
En réaction, l’Iran a adopté la stratégie de la « résistance maximale » et a dit qu’il ne négocierait jamais sous pression.
Les autorités iraniennes ont à plusieurs reprises dit que Téhéran ne cherche pas la guerre, mais est prêt à se défendre face à tout agresseur.
Source: Avec PressTV