Les Etats-Unis se sont vus refusés au sein du Conseil de sécurité leur demande de condamner le Hezbollah et lui imputer la responsabilité des tensions qui ont enflammé la situation entre « Israël » et le Liban ces deux dernières semaines.
Washington a par la suite exigé de gommer toute mise en cause d’israël dans le projet de déclaration présenté par la France.
Dans la nuit du 25 au 26 août dernier, des drones israéliens piégés ont survolé la banlieue sud de Beyrouth. L’un d’entre eux a été descendu par une pierre et récupéré par le Hezbollah. Le second a tiré en direction du bureau du centre médiatique du Hezbollah. En même temps, les avions israéliens perpétraient un raid dans la banlieue de Damas, au cours duquel deux combattants du Hezbollah sont tombés en martyrs.
En riposte à cette attaque, le Hezbollah a tiré le dimanche 1er septembre depuis le Liban deux obus antichars en direction d’un véhicule militaire blindé dans la colonie d’Avivim au nord de la Palestine occupée. Une première depuis la fin de la guerre 2006.
« Les membres du Conseil de sécurité condamnent toutes les violations de la ligne bleue que ce soir par les airs ou au sol et sollicitent fermement tous les protagonistes de s’engager à respecter la cessation des hostilités », stipulait le texte du projet présenté par la France, rapporte l’AFP.
Selon des sources diplomatiques à l’ONU, tous les membres du CS ont refusé la demande américaine de ne pas condamner Israël. Et celle de condamner le Hezbollah. Du coup, le texte a été abandonné.