Le quotidien israélien Yediot Aharonot a publié des données qu’il qualifie d’alarmantes, présentées lors d’une séance de suivi de la sous-commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset, consacrée à la situation des soldats souffrant de traumatismes crâniens au sein de l’armée d’occupation israélienne.
Cette séance, présidée par le député Eliezer Stern, a mis en lumière l’ampleur de la crise médicale à laquelle est confrontée l’armée dans la prise en charge des traumatismes crâniens, en particulier ceux qui restent non diagnostiqués et ne sont pas détectés par les examens conventionnels.
Stern a mis en garde contre le « risque d’oubli », soulignant qu’un cessez-le-feu ne signifie pas la fin des souffrances des blessés.
Il a exprimé sa crainte d’un « relâchement de l’attention » après la fin des combats, ce qui pourrait laisser nombre d’entre eux sans suivi ni soins adéquats.
Rappelons qu’en octobre 2025, le ministère israélien de la guerre a annoncé que la mort de 1 035 soldats, selon la chaîne israélienne Channel 12.
Le ministère a précisé que ce chiffre inclut les décès dus à l’attaque du 7 octobre 2023, de la guerre contre Gaza, de la guerre contre le Liban et des combats en Cisjordanie occupée.
Le Jerusalem Post, citant des données militaires israéliennes, rapporte pour sa part que 1 152 soldats israéliens ont été tués depuis le 7 octobre 2023.
Le journal note que plus de 40 % d’entre eux avaient moins de 21 ans, tandis que 141 des morts avaient plus de 40 ans.
Dans le même contexte, la chaîne 12 a déclaré qu’environ 80 000 Israéliens ont été classés comme « victimes d’actes hostiles » et qu’environ 30 000 Israéliens souffrent de troubles psychologiques depuis le 7 octobre 2023.






