La « coalition » dirigée par Riyad détient depuis plus de 54 jours dans la mer Rouge des navires transportant des matériaux de base tels les dérivés du pétrole, des denrées alimentaires et d’autres produits élémentaires. Menée par Riyad, cette coalition militaire n’autorise pas les navires à entrer au Yémen, objet des blocus aérien, terrestre, maritime et médiatique, alors que ces navires sont immatriculés aux Nations Unies, rapporte l’agence Fars News.
Ces mesures inhumaines de la « coalition » agresseur ont provoqué une grave crise au Yémen qui reste au bord de la pire catastrophe humanitaire du monde.
Au cours de cette période, de nombreux responsables du gouvernement de salut national du Yémen et du mouvement populaire d’Ansarullah, mais aussi des autorités internationales ont protesté contre ces actes très périlleux et averti contre leurs conséquences désastreuses.
Le vice-ministre yéménite des Affaires étrangères du gouvernement de Salut national, Hossein al-Azizi, a annoncé la libération par les Saoudiens, d’un des navires et il a affirmé que l’appareil devait atteindre le port de Hodeïda dans l’ouest du Yémen.
Selon le site d’information yéménite, Alkhabarnow, cette autorité a salué les efforts continus déployés pour résoudre la crise, affirmant que la saisie de navires transportant les produits de première nécessité dont ont besoin 27 millions de personnes sur un total de 30 est un crime de guerre et qu’elle contrevient au droit international.
Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère yéménite de la Santé, Youssef Al-Hazari, avait averti que le secteur privé des services médicaux subirait une catastrophe et que des centaines de patients perdraient la vie si les navires chargés de dérivés de pétrole continuaient à rester saisis.
Suite aux évolutions récemment survenues aussi bien sur le front de la guerre dans la région que sur la scène politique internationale, évolutions en faveur du Yémen et de sa résistance, l’on constate aussi un certain changement de cap de la part de Riyad.
Le porte-parole du mouvement yéménite Ansarulah, Mohammed Abdel Salam, a également souligné le dimanche 6 octobre, que le fait de continuer de saisir les navires pétroliers yéménites était contraire à l’accord de Stockholm signé avec Riyad.
Source: PressTV