« À ceux qui ont été derrière l’attaque contre le pétrolier iranien dans la Mer Rouge, la RII réserve une riposte qui leur fera regretter leur acte », a affirmé le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Chamkhani.
Selon l’agence de presse Fars News, le représentant du Leader de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, s’est entretenu, le mercredi 16 octobre, avec l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie, Alexander Lavrentiev, des dernières évolutions régionales et internationales.
Chamkhani a dans ce contexte indiqué que perturber la sécurité des itinéraires maritimes internationaux était un facteur pouvant créer de nouvelles crises dans la région et d’ajouter que « les auteurs de l’attaque contre le pétrolier iranien en mer Rouge, ceux-là même qui cherchent à provoquer une nouvelle vague d’insécurité dans la région, doivent s’attendre à une riposte qui leur ferait regretter leur acte ».
Lors de cette rencontre, les deux parties ont en outre insisté sur le renforcement des liens Téhéran-Moscou dans les domaines politique, défensif, sécuritaire et économique et ont débattu des dernières évolutions régionales dont notamment l’offensive turque en Syrie.
Pour sa part, Ali Chamkhani a dénoncé le plan américain pour faciliter la résurgence de Daech et étendre l’insécurité sur toute la région de l’Asie de l’Ouest, évoquant l’impératif, pour tous les pays de la région, de rester vigilants et de préserver leurs coordinations afin de pouvoir écarter toute mesure déstabilisatrice.
« L’approche ambivalente envers le terrorisme est inadmissible, quel que soit le pays qui opte pour une telle approche », a affirmé le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, ajoutant que le règlement de la question d’Idlib en Syrie constituait une priorité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région.
Chamkhani a exprimé son opposition à l’agression turque contre la Syrie. « Toute mesure susceptible d’aggraver l’insécurité dans la région doit être immédiatement arrêtée », a-t-il ajouté.
En gros, il a réitéré que les crises sévissant dans la région, y compris la crise en Syrie et au Yémen, n’ont pas de solution militaire. « Ces crises doivent être réglées par les négociations syro-syriennes et yéméno-yéménites », a-t-il précisé.
« Toute agression ou toute mesure en vue d’imposer une nouvelle guerre aux pays de la région favorise les politiques déstabilisatrices des États-Unis et du régime israélien. (…) Les peuples des pays ravagés pendant des années par la guerre ne supportent plus aucune nouvelle crise. »
De son côté, l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie, Alexander Lavrentiev, a remis un rapport précis des dernières évolutions politiques et militaires concernant le Nord syrien, en se focalisant sur les pourparlers établis à ce sujet entre Moscou et les autres parties impliquées dans cette crise.
« La poursuite des efforts conjoints russo-iraniens sur les plans politiques et sécuritaires agit toujours et encore comme un facteur important pour assurer la stabilité et la sécurité durables et empêcher la résurgence et la propagation du terrorisme dans la région », a précisé Alexander Lavrentiev.
Source: Avec PressTV