La Turquie a menacé de reprendre son offensive Source de Paix si les milices kurdes ne se retirent pas complètement de la frontière turco-syrienne, a annoncé le 18 novembre le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu.
Selon le ministre cité par l’agence Anadolu, Moscou et Washington «n’ont pas encore rempli» leurs engagements. «Cela doit être fait», sinon, comme l’a promis M.Cavusoglu, Ankara «fera ce qu’il faut» pour assurer la sécurité de ses frontières.
«Si nous n’obtenons pas le résultat escompté, nous ferons ce qu’il faut, comme ce que nous avons déjà fait dans l’opération [lancée, ndlr.]», a déclaré M.Cavusoglu.
«Nous devons éliminer la menace terroriste à nos portes», a-t-il ajouté.
La Turquie a lancé le 9 octobre une offensive en territoire syrien contre les milices kurdes YPG, qu’elle considère comme terroristes. Après des rencontres séparées entre Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine et Donald Trump, deux accords ont été conclus avec Moscou et Washington en vue du retrait des YPG du nord-est de la Syrie.
Selon le Centre russe pour la réconciliation en Syrie, les forces kurdes ont abandonné leurs positions à la frontière et des patrouilles menées par l’armée turque et l’armée russe ont été mises en place. La première a eu lieu le 1er novembre.
Source: Sputnik