Le conseiller principal du Département de la défense pour la coopération internationale a quitté le Pentagone, constituant ainsi le cinquième haut fonctionnaire en sept jours à quitter ou à annoncer son départ du Pentagone.
Tina Kaidanow, une fonctionnaire de longue date du Département d’État qui a commencé à travailler au Pentagone en septembre 2018, a démissionné le 16 décembre, a confirmé le Pentagone après l’annonce par Defence News de son départ.
« Nous apprécions son service au ministère et lui souhaitons beaucoup de succès. […] Le ministère demeure déterminé à élaborer et à mettre en œuvre des programmes de coopération internationale et faire des efforts pour favoriser la coopération avec les alliés des États-Unis en matière de recherche, de développement, de production et de soutien des systèmes d’armes et d’équipement militaire », a déclaré un porte-parole du Pentagone dans un communiqué.
Michael Vaccaro, directeur de la coopération internationale en matière d’armement, est désigné comme le conseiller principal par intérim.
La démission de Kaidanow fait suite à quatre autres départs annoncés dans la semaine.
La démission de Kaidanow est intervenue après celle, le 12 décembre, du principal responsable de la politique en Asie, Randall Schriver qui a quitté ses fonctions après deux ans de travail, celle, le 13 décembre, du haut responsable du personnel, Jimmy Stewart qui avait commencé ses fonctions en octobre 2018.
Le chef de l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense, Steven Walker, partira en janvier et le sous-secrétaire adjoint à la défense pour le renseignement, Kari Bingen, a présenté sa démission le 5 décembre et quittera le Pentagone le 10 janvier.
Il semble que depuis le début du mandat du président américain Donald Trump, les relations entre celui-ci et les hauts responsables militaires sont de plus en plus tumultueuses. Sur tous les sujets, le président Trump se mêle des questions militaires et perturbe le processus de prise de décision dans le département de la Défense.
Il contredit le Pentagone même pour des sujets sans importance, ce qui fâche évidemment les responsables militaires.
Trump a été accusé à plusieurs reprises de politiser l’armée. Notamment en juin 2019, lorsque la Maison-Blanche avait demandé, à l’occasion d’une visite du président au Japon, à ce que le nom d’un destroyer lance-missiles baptisé en l’honneur du sénateur défunt John McCain qu’il détestait soit tenu hors de sa vue.
Source: PressTV