Onze militaires américains ont été évacués d’Irak pour traitements médicaux suite aux attaques iraniennes du 8 janvier contre des bases américaines, a confirmé le commandement central de l’armée américaine (CENTCOM). Donald Trump avait quant à lui rapidement déclaré qu’il n’y avait pas de blessés.
Le site Defense One avait précédemment annoncé en se référant à des sources militaires aux États-Unis que 11 militaires américains avaient été blessés lors des attaques iraniennes du 8 janvier et auraient des lésions cérébrales.
Selon le média, ils ont été évacués vers des hôpitaux militaires américains au Koweït et à Landstuhl, en Allemagne, pour y être traités et pour subir des examens approfondis.
«Comme indiqué précédemment, alors qu’aucun militaire américain n’a été tué lors de l’attaque iranienne du 8 janvier contre la base aérienne d’Ain al-Asad, plusieurs ont été traités pour des symptômes de commotion dus aux explosions et sont toujours en cours d’évaluation», a déclaré le 16 janvier un porte-parole du commandement militaire américain en Irak cité par Defense One.
Déclaration de Trump
Le 8 janvier, le Président états-unien s’est félicité qu’«aucun Américain n’a été blessé dans» les frappes iraniennes. Selon lui, le système d’alerte rapide a bien fonctionné, prévenant à temps d’une frappe. De ce fait, les dégâts ont été minimes.
Selon la chaîne de télévision irakienne Aletejah, le président américain Donald Trump tente de dissimuler le nombre de soldats tués à Aïn al-Asad en faisant croire qu’ils auraient perdu la vie dans d’autres bases militaires américaines, pour ainsi se débarrasser de cette crise qu’il avait déclenchée lui-même.
Dans la foulée, les agences de presse ont annoncé, pendant les derniers jours, la mort de cinq soldats américains. Deux d’entre eux en Afghanistan et de deux autres en Allemagne et d’un cinquième lors des manœuvres militaires à Arizona.
Réponse à l’assassinat du général Soleimani
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, le Corps des Gardiens de la révolution a tiré des missiles sur la base aérienne américaine d’Ain al-Asad, dans l’ouest de l’Irak, et sur un autre site militaire américain au Kurdistan irakien.
L’attaque a été menée en réponse à l’assassinat par les États-Unis du général Qassem Soleimani le 3 janvier à Bagdad.
La base d’al-Asad est l’une des plus grandes et plus anciennes bases militaires en Irak à accueillir des troupes américaines.
Selon CNN, environ 5.000 soldats américains ont été déployés en Irak depuis 2014.
Sources: AFP + PressTV + Sputnik