Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a évoqué la présence présumée d’au moins six F-35 américains en vol près des frontières iraniennes peu de temps après les attaques de Téhéran contre des bases américaines en Irak et peu avant le crash du Boeing 737 ukrainien. Ce qui témoigne, selon lui, à quel point la situation était tendue à ce moment-là.
«Il y a des informations selon lesquelles, après l’attaque [contre des bases US en Irak, ndlr], les Iraniens s’attendaient à une nouvelle frappe américaine. Ils ne savaient pas sous quelle forme, mais il y avait au moins six F-35 en vol dans l’espace aérien juste à la frontière iranienne. Ce sont des informations, à mon avis, qui doivent être encore revérifiées. Mais je veux juste souligner que la nervosité est toujours présente dans de telles situations», a commenté le diplomate, selon l’agence russe Sputnik.
Cette position reflète une approche compréhensive de la part de M. Lavrov. sur l’affaire du crash du Boeing ukrainien par un missile iranien.
Selon lui, ceci est aussi un signal pour Washington et Téhéran de s’engager dans une désescalade et ne pas s’échanger des menaces.
«L’aggravation des relations entre l’Iran et les États-Unis n’aidera à résoudre aucune crise dans la région, du moins parce que les tensions vont augmenter. Et la tragédie de l’avion de la compagnie aérienne ukrainienne au-dessus de Téhéran est un grave avertissement et un signal pour commencer à s’occuper de la désescalade, et pas des menaces constantes et des vols de l’aviation militaire dans la région», a insisté M.Lavrov.