Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il « ne peut » pas divulguer le nombre de fois qu’il s’est rendu dans les pays arabes, à l’exception de la visite publique qu’il a effectuée au Sultanat d’Oman et de sa réunion avec le président du Conseil souverain du Soudan en Ouganda.
Lors d’une interview accordée, mercredi 19 février, à la chaîne de télévision locale arabophone Hala, Netanyahu a souligné que la normalisation avec les pays arabes s’accélère de plus en plus, non seulement en raison de la menace iranienne commune, mais aussi en raison de la passion des pays arabes à coopérer avec Israël dans les domaines technologique, économique et au niveau des renseignements.
Selon lui, « Israël vit dans une excellente position par rapport à certains pays arabes, grâce à l’ouverture qu’il adopte en politique étrangère, en particulier avec les pays arabes ».
Il a également déclaré que dans ses « dialogues secrets et publiques » avec les dirigeants arabes, il propose d’établir la paix avec eux avant de résoudre le conflit avec les Palestiniens.
Et de poursuivre : « Nous parviendrons à des accords avec les Palestiniens, mais cette question est liée aux dirigeants arabes, qui représentent 99% du monde arabe. Il est inconcevable que 1 % (en allusion aux Palestiniens) sabote nos relations avec 99% du monde arabe ».
« La zone du Triangle ne sera pas échangée avec les Palestiniens »
Sur un autre plan, Netanyahu a déclaré que la région du Triangle dans le nord de l’entité sioniste ne fera pas partie d’un État palestinien.
Interrogé sur la section du plan de paix controversé du président américain Donald Trump, qui évoque la possibilité de négocier la zone à prédominance arabe du triangle, qui comprend Umm al-Fahm, Kafr Kara, Baka al-Garbiya et plus encore, auprès de l’ Autorité palestinienne , Netanyahu a répondu: « Il y a une vague déclaration [dans le plan] cela n’a aucun sens. »
«Il n’y aura en aucun cas de transferts de population; Je m’oppose en principe », a-t-il ajouté.
Le plan controversé de Trump, dévoilé en janvier 2019, prévoit de mettre en place un État palestinien démilitarisé, sur moins de 40% de la Cisjordanie, en maintenant le statut de Jérusalem AlQuds occupée en tant que capitale indivisible d’Israël.
Il évoque également une capitale du futur État palestinien non pas à l’Est d’AlQuds, où se trouvent les lieux saints de l’Islam, mais dans l’une de ses banlieues. Avec ce projet, le territoire contrôlé par les Palestiniens devra être sans souveraineté. Par ailleurs, les colonies israéliennes et la vallée du Jourdain devront être annexées à ‘Israël’.
Sources: AlQuds al-Arabi + Médias israéliens