Le chef de l’Etat libanais a qualifié de dangereuse la décision de l’ennemi israélien d’explorer le pétrole et le gaz dans la zone maritime limitrophe des eaux territoriales libanaises.
Cette décision a été annoncée le dimanche 28 juin par les médias israéliens selon lesquels le gouvernement israélien a ratifié la proposition d’explorer le gaz à Alon D, ou le bloc 72, proche du Liban et du gisement offshore bloc 9.
« Le Liban ne permettra pas qu’on viole ses eaux territoriales reconnues internationalement et surtout la zone économique exclusive de son sud où se trouvent les blocs de pétrole et de gaz, notamment le bloc 9, dont l’exploration débutera le mois prochain », a riposté le président libanais Michel Aoun ce mardi 30 juin.
Les réserves maritimes libanaises en pétrole dans cette zone sont estimées à 865 millions de barils et celles en gaz à 96 trillions de m3. Trois sociétés ont été désignées pour l’exploration, la française Total, l’italienne Eni et la russe Novatek.
Le Bloc 9 dont l’exploration a été confiée à la société française fait l’objet de convoitises de la part des Israéliens sur une superficie de 860 km2.
Ils sont soutenus par les Américains qui ont mis en garde les Français contre l’extraction de gaz de ce bloc tant que « le Hezbollah se trouve dans le gouvernement ».
Les Etats-Unis ont intensifié ces derniers temps leurs pressions sur le Liban s’ingérant insolemment dans ses affaires internes afin d’y affaiblir le Hezbollah.
Source: Médias