La Turquie, le Qatar et le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayezel-Sarraj ont signé un accord portant la création d’une base navale turque dans la ville libyenne de Misrata, rapporte Al Arabiya, la chaine de tévision saoudienne, se référant à ses sources.
Les ministres turc et qatari de la Défense, Hulusi Akar et Khaled al-Attiyah, sont arrivés lundi à Tripoli où ils se sont entretenus notamment avec les dirigeants du GNA, du Haut Conseil d’État.
«La Turquie, le Qatar et le Gouvernement d’union nationale libyen ont signé un accord portant sur la création d’une base navale turque à Misrata», rapporte la chaîne de télévision.
Selon les sources d’Al Arabiya, l’accord prévoit «la création d’un centre de coordination militaire tripartite à Misrata» ainsi que des centres de formation pour les combattants du GNA à Doha.
Situation en Libye
En mars 2011, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution prévoyant la création d’une zone d’exclusion aérienne en Libye. La coalition internationale, sous le commandement de l’Otan, s’est servie de ce document comme prétexte pour lancer une opération militaire en Libye, qui s’est terminée par le renversement du gouvernement de Mouammar Kadhafi, en place depuis plus de 40 ans.
Après l’assassinat de son ancien dirigeant, la Libye a en fait cessé d’être un État unique. Aujourd’hui, le pays est divisé en deux camps rivaux: d’un côté le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj siégeant à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, de l’autre le gouvernement parallèle élu dans l’est du pays et soutenu par le maréchal Khalifa Haftar. La Turquie et le Qatar appuient le GNA, alors que l’Armée nationale libyenne de Haftar bénéficie du soutien de l’Égypte et des Émirats arabes unis.
Source: Sputnik