Le quotidien britannique The Times a révélé que « le régime bahreïni a embauché les services d’une société de sécurité britannique pour espionner les opposants Bahreïnis résidant en Grande-Bretagne » a rapporté la chaine satellitaire iranienne arabophone alAlam.
Le journal a rapporté que « les deux ONG, l’organisation de privatisation internationale et l’organisation l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont rapporté que la société internationale Gamma en Grande-Bretagne a assuré des services de renseignement au Bahreïn à travers son programme d’espionnage FinFisher « .
Selon le journal, le programme » permet aux agences de renseignement d’utiliser des virus pour contrôler les téléphones et les appareils mobiles et d’enregistrer les communications voire de modifier les bases de données.
Chaque copie coûte 1,2 million de livres sterlings. »
Malgré les démentis de Gamma, des documents divulgués de la société suite à une infiltration cybernetique, a révélé que 77 ordinateurs appartenant à des avocats bahreïnis, des militants et des politiciens ont été visé via cette technologie ».
Les deux organisations ont critiqué la politique de Gamma, l’accusant de ne pas respecter les droits de l’homme ».
The Times a souligné que « le régime bahreïni est réputé pour sa violation des droits de l’Homme, sa longue liste noire de mesures répréssives remonte à plusieurs années », ajoutant que « le régime a intensifié, au cours des derniers mois, sa campagne de répression et de détention d’innombrables militants et opposants politiques ».
Des lycéens tabassés à mort par le régime
Sur le terrain, les forces du régime ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont recouru à la force afin de disperser les lycéens qui s’étaient rassemblés devant leur établissement scolaire afin de discuter de leurs examens.
Un lycéen bahreïni a été grièvement blessé lors de cette attaque.
Selon des sources locales, les lycéens sont sortis de leur établissement scolaire à Sitra et étaient en train mener d’échanger leur point de vues sur leurs examens.
A Nuwaidarat , les forces de sécurité du régime bahreïni ont effectué une descente dans les maisons de la localité et enlevé quatre habitants.
Des peines de mort délivrés sauvagement
La Cour d’appel de Bahreïn a confirmé la peine de mort requise contre trois personnes accusées d’avoir tué trois policiers dans une attaque menée en mars 2014 dans un village près de Manama.
Plusieurs policiers, dont un officier émirati, avaient été tués dans cet attentat à la bombe.
De vastes manifestations ont eu lieu à Bahreïn afin de protester contre les politiques ces sentences de mort émises à l’encontre de personnes innocentes.
Il est à noter que des partisans du cheikh Issa Qassem, grand dignitaire religieux chiite bahreïni, maintiennent toujours leur sit-in devant son domicile dans la localité d’al-Diraz.
Le régime des alKhalifa tente d’effacer toute trace des chiites bahreinis
L’inauguration d’un centre touristique en lieu et place de la mosquée al-Khamis a provoqué une vague de condamnations de la part des dignitaires religieux, dont l’ayatollah cheikh Issa Qassem.
« Ils (les éléments du régime) s’approprient la mosquée al-Khamis, en ôtent l’identité et la transforment en un centre touristique ; ils entendent ainsi faire disparaître son identité religieuse », a-t-il déploré.
Selon le site d’information Meraat al-Bahreïn, Salmane ben Hamed ben Issa Al-e Khalifa, prince héritier et vice-Premier ministre de Bahreïn, a inauguré, mardi 10 janvier 2017, un centre touristique au sein de la mosquée al-Khamis.
Ce centre abrite aussi un petit musée exposant des œuvres historiques.
La délégation culturelle bahreïnie a transformé cette mosquée liée au ministère de la Justice et des Affaires islamiques en un centre touristique sans prêter même attention au cimetière Abou Anbara qui jouxte ladite mosquée et d’autres lieux saints propres aux musulmans chiites.
Il est à rappeler que la mosquée al-Khamis fait partie des très anciens monuments islamiques de Bahreïn, attirant chaque année un grand nombre de touristes des quatre coins du monde.
Les musulmans chiites du Bahrein estiment qu’il s’agit de la première mosquée construite à Bahreïn. Une inscription trouvée sur place prouve qu’elle daterait du XIe siècle.
Source: Divers