Deux roquettes ont visé, dimanche soir 2 mai, l’aéroport de Bagdad où sont postés des soldats américains. Il s’agit de la deuxième attaque du genre en dix jours.
L’un des deux projectiles est tombé aux abords de la base aérienne de l’aéroport de Bagdad, où sont postées les troupes de la coalition dirigée par Washington, a précisé à l’AFP un responsable des services de sécurité.
Le second a été intercepté par des systèmes de défense C-RAM, des batteries anti-aériennes installées par les Américains pour protéger leurs soldats à Bagdad et au Kurdistan irakien après des dizaines d’attaques à la roquette, a poursuivi le responsable sous le couvert de l’anonymat.
L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, mais Washington accuse régulièrement les groupes de la résistance irakienne (Hachd al-Chaabi) qui réclament le retrait des forces US de l’Irak.
Au total, près d’une trentaine d’attaques, à la bombe ou à la roquette, ont visé des convois logistiques US, des bases abritant des soldats américains ou des représentations diplomatiques américaines depuis l’arrivée au pouvoir fin janvier de Joe Biden. Deux sous-traitants US ont été tués suite à ces opérations.
Des dizaines d’autres salves de roquettes ont visé les Américains depuis l’automne 2019 sous l’administration de Donald Trump, faisant également des morts et des blessés parmi les US.