Kevin Guiavarch, un takfiriste français qui se présente comme un repenti de Daesh, a été mis en examen et écroué le 21 janvier pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et financement du terrorisme.
Le Breton Kevin Guiavarch, âgé de 24 ans, un recruteur présumé du groupe takfiro-wahhabite Daesh (EI) parti combattre en Syrie et extradé de Turquie vers la France le 20 janvier, a été mis en examen, a annoncé le Parquet de Paris cité par les médias français.
La justice a notamment établi qu’il était à l’origine, via les réseaux sociaux, de la tentative de départ en Syrie d’une mineure originaire de Troyes (Aube) en 2014.
Kevin Guiavarch, aurait également fait participer sa mère, restée en France, au financement des groupes terroristes.
Elle aurait reçu des transferts de fonds de différents pays et les a transmis à une personne en Turquie via l’entreprise de transfert Western Union.
En octobre 2014, la mère de Kevin Guiavarch a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, de même que son compagnon et une jeune femme, d’après les médias.
Kevin Guiavarch a rejoint le Front Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaïda), avant d’intégrer Daesh en Syrie fin 2012. Le 23 septembre 2014, le Conseil de sécurité de l’Onu l’a placé sur sa liste noire des combattants les plus dangereux, le Français faisant ainsi l’objet de sanctions internationales et d’interdictions de voyager.
Quelques années plus tard, le jeune homme a envoyé une lettre aux autorités françaises, dans laquelle il s’est repenti d’avoir rallié les rangs de Daesh.
L’extrémiste a déclaré qu’il avait dû se tirer une balle dans la jambe pour échapper aux prochaines opérations des terroristes et réussir à s’échapper.
Environ 700 Français se trouvent actuellement en Irak ou en Syrie aux côtés de Daesh, plus de 200 ont été tués, d’après le ministère français de l’Intérieur et les services de renseignement.
Selon les services de renseignement, ces derniers temps Daesh et d’autres groupes terroristes misent sur les Français pour préparer des attentats en France et dans d’autres pays européens. Ils ont aussi organisé des groupes de kamikazes comprenant notamment des enfants mineurs français.
Avec Sputnik