Le journal Haaretz a exclu la réalisation des « souhaits » israéliens selon lesquels Gaza « coulera dans la mer », soulignant qu’ « après chaque agression violente, la bande de Gaza assiégée, remonte à nouveau à la surface et avec elle la cause palestinienne ».
Et d’ajouter: « La phrase « Je souhaite que Gaza coule dans la mer », se répercute en échos entre les pilotes des avions de l’armée de l’air, qui larguent beaucoup de bombes sur Gaza, et entre des reporters et commentateurs enthousiastes, aussi à travers les réseaux sociaux et dans les déclarations dures des dirigeants israéliens. »
Haaretz souligne que « Gaza ne coule pas, mais remonte à la surface à chaque opération. Plus de 1,5 réfugiés palestiniens représentent 75% de sa population. Ils reviennent et présentent les idées que nous cherchons à noyer, que l’Etat juif a tenté de réaliser en transformant le statut de centaines de milliers de Palestiniens en statut de réfugiés. Or, cette théorie de la sécurité d’Israël est aujourd’hui basée sur la détention et l’oppression de leurs petits-enfants. »
Le journal a averti que « le désir israélien de faire taire Gaza découle de la prise de conscience que son existence nous rappelle où nous sommes. La première Intifada a commencé là-bas, et les accords d’Oslo étaient basés sur Gaza d’abord, et c’est à Gaza que l’autorité palestinienne a été établie, et c’est c’est à Gaza que le mouvement Hamas s’est renforcé. »
Le journal a rappellé les propos de l’écrivain Amira Haas en 1996 selon lesquels « Gaza contient toute l’histoire du conflit entre israëlo-palestinien, « en commentant cela: « Ces propos n’étaient pas un diagnostic, mais une prophétie, car le conflit à Gaza s’est accru et intensifié lorsque le Hamas a pris le pouvoir. Et ici, peut-être, il est plus facile d’écrire sur Gaza qu’elle est comme la mort. »
Et de conclure: « Plus de 50 pour cent de la population de Gaza a un âge moyen de 18 ans, et ceux-là ont grandi dans une Gaza assiégée, et donc nous aurons besoin de déployer de grands efforts pour que cette génération vive dans une réalité différente, dans un pays où les problèmes politiques ont des solutions politiques plutôt que militaires. «
Source: Traduit à partir de PalToday