Le président américain Donald Trump a changé d’avis en ce qui concerne la Syrie. Il est désormais contre l’idée de créer des zones de sécurité en Syrie, a déclaré une haut responsable de la Maison Blanche sous le couvert de l’anonymat, a rapporté l’agence Reuters, cité par RT.
Selon lui, l’idée de ces zones sera discutée le moment propice. Les raisons de ce changement de politique n’ont pas été élucidées.
M. Trump avait déclaré le mercredi passé vouloir créer ces zones pour qu’elles abritent les réfugiés et les déplacés syriens et les détournent de leur volonté de se rendre vers d’autres pays.
« Je pense que l’Europe a commis une erreur en permettant à ces millions de personnes d’entrer en Allemagne et dans d’autres pays européens », avait-il déclaré lors d’une interview avec la chaine de télévision américaine ABC. Ce projet était particulièrement cher à la Turquie où s’est endue samedi, après sa première rencontre avec le nouveau président américain, la Premier ministre britannique Theresa May. Sur la même longueur d’onde que le président américains, elle a fait part aux responsables turcs qu’elle a rencontrés que la priorité en Syrie est de trouver un règlement politique et non de créer des zones de sécurité.
Aux Etat-Unis, alors qu’il était question d’un projet de décret présidentiel ordonnant au secrétaire d’Etat et au secrétaire à la Défense de préparer un plan dans un délai de 90 jours pour la création de ces zones, il n’en a rien été.
Ce décret a en revanche ordonné de mettre au point « une stratégie nouvelle pour vaincre Daesh ».
Selon les termes de ce texte, celle-ci devrait consister à rédiger « les recommandations nécessaires pour changer les règles de combats suivis par l’armée ainsi que les nouvelles restrictions à respecter, et ce dans le but de se débarrasser de celles qui transgressent le Droit international concernant le recours à la force contre Daesh » et afin de le combattre sur tous les fronts, notamment sur l’Internet.
Le secrétaire à la Défense devait aussi proposer « une liste de suggestions afin d’assécher les sources de financement des jihadistes », takfiristes. Le texte demande au ministre américain de préciser de nouveaux partenaires pour la coalition que Washington conduit pour combattre Daesh en Syrie et en Irak.
Source: Divers