Le président iranien Ebrahim Raïssi a réitéré la volonté de son pays de voir les négociations en cours à Vienne sur le nucléaire iranien déboucher sur une levée des sanctions contre Téhéran, lors d’un entretien téléphonique, le lundi 29 novembre, avec son homologue français.
Lors de cette conversation Emmanuel Macron a de son côté appelé Téhéran à s’engager « de façon constructive » dans les négociations, selon l’Elysée.
Lors de l’entretien téléphonique, le chef de l’État français a rappelé à son interlocuteur que l’objectif de Paris « était de voir l’Iran revenir au plein respect de l’ensemble de ses engagements (…) et que les États-Unis reviennent à l’accord », selon le communiqué de la présidence française, cité par l’AFP.
Le président iranien a lui invité son homologue français « à s’efforcer avec d’autres parties à Vienne de conclure les négociations et lever les sanctions contre l’Iran », selon un communiqué officiel.
« L’envoi d’une équipe (de négociation iranienne) complète aux pourparlers démontre l’engagement sérieux de l’Iran dans ces pourparlers » qui ont repris lundi, a-t-il noté.
Faisant allusion aux Etats-Unis, il a ajouté: « ceux qui ont commencé à violer l’accord sur le nucléaire doivent gagner la confiance de l’autre partie pour que les négociations aient des résultats fructueux ».
« Si les Américains lèvent les sanctions et que les Européens remplissent leurs engagements (…), l’Iran remplira ses obligations », a assuré M. Raïssi.
Il a en outre affirmé que son pays était prêt à poursuivre sa « pleine coopération » avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Pour sa part, la présidence française a indiqué que M.Macron a dit à son interlocuteur que l’objectif de Paris « était de voir l’Iran revenir au plein respect de l’ensemble de ses engagements (…) et que les États-Unis reviennent à l’accord ».
Rappelons que l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions affectant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire.
Mais les Etats-Unis ont quitté le pacte en 2018 et rétabli des sanctions. En retour, la République islamique a progressivement abandonné ses engagements.