Le commandant de la Force al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique le général Ismail Qaani a assuré qu’il faut baliser le terrain pour se venger des Américains dans leurs domiciles et à travers les individus qui vivent avec eux, en riposte à l’assassinat de l’ex chef de cette force le général Qassem Soleimani.
Qaani a tenu ces propos lors d’un discours, ce jeudi soir, à la Conférence internationale du Front de la résistance, organisée dans la ville sainte de Machhad sous le slogan « Commémorer les martyrs qui ont immigré pour défendre les sanctuaires ».
« Nous devons traiter avec nos ennemis et avec le crime du général Soleimani avec nos propres tactiques. Notre comportement, notre style et notre contexte sont différents de ceux de l’ennemi », a-t-il souligné.
« Ils ont attaqué la voie du Vrai et des consciences vivantes de l’humanité, et ils seront certainement attaqués par leurs consciences humaines vivantes partout dans le monde », a-t-il ajouté.
Le commandant de la force al-Qods du CGRI a déclaré : « S’il se trouve des sages aux États-Unis qui veuillent poursuivre ceux qui ont commis le crime d’assassinat du général Soleimani, cela réduira le prix que les États-Unis auraient à payer que lorsque ce sont les fils du front de résistance, qui ne connaissent pas de frontières, qui se chargeront de se venger eux-mêmes ».
Selon lui, cette vengeance a d’ores et déjà commencé : « Nous, les fils des chiites, nous savons comment nous venger. Vous avez vu comment nos générations passées se sont vengées de la dynastie des Omeyyades, avec la révolution d’al- Mokhtar … Nous possédons cette culture… Ils s’imaginent qu’ils ont tué le martyr Soleimani et que la mission est accomplie. Mais le sang du martyr Soleimani est en ébullition dans les veines des fils de la résistance… Les États-Unis seront déracinées de la région, si Dieu le veut ».
Selon le général Qaani, Les Américains devraient quitter l’Irak s’ils en ont la sagesse. « Sinon, le front de résistance en Irak les rendra misérables et les obligeront à quitter l’Irak d’une manière plus honteuse que leur retrait d’Afghanistan ».
Il a conclu son discours en disant : « Notre mouvement, nous musulmans, avance vers le droit chemin en s’appuyant sur la résistance. Le front de la résistance est inné, religieux et islamique, et nous, en tant que chiites, sommes fiers que nos dirigeants soient tous tombés en martyrs sans exception. Aucune école n’est comme la nôtre dans le monde ».