Le scandale de l’usage par la police israélienne du logiciel Pegasus a pris une nouvelle ampleur lundi, le Premier ministre Naftali Bennett promettant « une réponse » après des révélations selon lesquelles de nombreuses personnalités publiques ont été espionnées sans autorisation.
Le logiciel a notamment été utilisé contre Avner Netanyahu, un des fils de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, des conseillers médiatiques de ce dernier, des journalistes de premier plan et des maires, souligne Calcalist.
« Cet outil (Pegasus) et d’autres outils similaires sont des outils importants dans la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, mais ils ne sont pas destinés à être utilisés pour des campagnes de hameçonnage contre le public israélien ou des responsables et c’est pourquoi nous devons comprendre exactement ce qu’il s’est passé », a-t-il ajouté.
« Des directeurs de cabinet de ministères, aux journalistes et aux hommes d’affaires: l’infection par Pegasus a atteint tout le monde, des militants pour les droits des handicapés et des Ethiopiens, aux cadres de grandes entreprises, aux maires et aux proches du Premier ministre », écrit le quotidien économique lundi.
NSO, concepteur de Pegasus, n’a ni démenti ni confirmé la vente du logiciel à la police, soulignant qu’il n’était « en aucun cas impliqué dans le fonctionnement du système une fois vendu à des clients gouvernementaux ».
Source: AFP