Une campagne médiatique de grande envergure a été lancée pour réduire l’ampleur de l’exploit réalisé par les Forces de sécurité intérieure libanaise qui ont récemment dévoilé un réseau d’espionnage au profit d’Israël. 25 personnes avaient été arrêtées.
Au moment où de fortes pressions sont exercées pour tenter de les libérer, le quotidien libanais AlAkhabr a fait état de la présence d’un journaliste parmi les détenus impliqués dans la collaboration avec l’ennemi israélien.
AlAkhbar a appris que le journaliste présumé (M.- Ch.), travaillait pour le magazine « Al-Jaras », avant de passer à la rédaction d’articles pour un autre site d’information.
Des sources judiciaires ont révélé à Al-Akhbar que le journaliste en question a écrit des dizaines d’articles contre le Hezbollah, à la demande d’un organisme international, qui lui a versé des sommes comprises entre 300 et 700 dollars par article.
On lui avait demandé de souligner dans ses articles que le Hezbollah était impliqué dans l’explosion du port de Beyrouth. Il publiait de fausses informations analytiques pour induire en erreur l’opinion publique contre le Hezbollah.
Quand on lui a demandé pendant l’interrogatoire s’il savait que le parti qui le payait était israélien, il a répondu qu’il doutait que ce parti soit israélien, mais qu’il continuait à travailler avec lui par cupidité pour l’argent qu’il recevait pour chaque article qu’il écrivait.
Source: Traduit à partir d'AlAkhbar
