Les jeunes hommes israéliens sont de moins en moins enclins à vouloir combattre dans les rangs de l’armée israélienne.
Selon des sources militaires israéliennes, le chiffre des jeunes hommes enrôlés dans les rangs de Tsahal a baissé de 77 à 72% entre 2004 et 2016, ce qui veut dire que le quart de cette catégorie refuse de faire le service militaire. Celui des femmes est toujours stable.
Cette baise de motivation suscite l’inquiétude de l’institution militaire israélienne qui a déjà un problème avec la Mirkava, ce char de combat qui a été pendant longtemps source de fierté de l’industrie militaire israélienne, mais a totalement été démystifié durant la seconde guerre du Liban, lorsque les combattants du Hezbollah les ont neutralisés. Dès lors, ce véhicule n’inspire plus confiance aux jeunes.
La majeure partie des jeunes recrus de Tsahal voudrait en revanche que leur service militaire soit limité à des missions éloignées des champs de bataille, à l’instar des unités cybernétiques ou celles de l’armement des renseignements.
Ceux qui sont originaires de milieux économiquement favorisés ont une préférence pour les unités technologiques, celle du téléguidage des drones et celle de la défense aérienne.
La solution préconisée à ce problème est la mixité dans toutes les unités de combats, ou la formation d’une unité mixte, et la réduction de la durée du service militaire.
Avec al-Akhbar