Le ministère syrien de l’Énergie a signé un protocole d’accord entre la Compagnie pétrolière syrienne et les sociétés ConocoPhillips et Novaterra en vue de l’exploitation et de l’exploration de gisements gaziers dans le pays.
Selon Reuters, le protocole d’accord prévoit « l’exploitation de plusieurs gisements gaziers existants, ainsi que le lancement de programmes d’exploration de nouveaux gisements selon les normes techniques et technologiques les plus récentes, ce qui permettra d’accroître la capacité de production nationale et de renforcer la sécurité énergétique du pays ».
Le PDG de la Compagnie pétrolière syrienne, Youssef Qablawi, a confirmé que, « grâce à ce nouveau protocole d’accord, la production de gaz devrait augmenter de 4 à 5 millions de mètres cubes par jour d’ici un an ».
Reuters note que « cet accord intervient alors que le gouvernement syrien s’est engagé à augmenter l’approvisionnement en électricité, qui s’est « nettement amélioré ces derniers mois grâce aux livraisons de gaz en provenance d’Azerbaïdjan et du Qatar ».
Reuters a publié des estimations indiquant que « la production nationale de gaz naturel en Syrie devrait chuter à 3 milliards de mètres cubes en 2023, contre 8,7 milliards de mètres cubes en 2011 ».
En raison des dégâts causés à ses infrastructures énergétiques pendant le conflit, la Syrie ne produit actuellement qu’une faible part de ses besoins en électricité, toujours selon Reuters.
A noter, ConocoPhillips et Novaterra ne sont pas des sociétés liées. ConocoPhillips est une grande multinationale américaine spécialisée dans l’exploration, la production et le marketing de pétrole et de gaz naturel, alors que Novaterra semble être une société de moindre envergure, peut-être spécialisée dans des activités agricoles ou de services, bien que les informations disponibles soient plus rares.
Source: Médias



