Le gouvernement de Sanaa a livré une version bien différente de celle des agences internationales qui se sont contentées de la version véhiculée par Riyad sur la libération de deux femmes américaines qui auraient été retenues captives dans la capitale yéménite.
Selon le porte-parole de son ministère de l’Intérieur, le général Abdel Khalek al-Aajari, les deux femmes dont il est question sont yéménites qui détiennent la nationalité américaine. « Elles ont fui vers le gouvernorat d’Aden après des désaccords avec leur famille », a-t-il ajouté.
Selon al-Aajari, les deux femmes ont pris la fuite en coordination avec leur mère qui vit aux Etats-Unis.
Et de préciser : « cela faisait trois semaines qu’elle s’était mariées…Les documents montrent que les deux filles se sont mariées uniquement pour obtenir la nationalité américaine ».
« Les allégations du porte-parole de la coalition de l’offensive selon lequel les deux filles étaient séquestrées puis ont été libérées dans le cadre d’une coopération sécuritaire entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ne sont pas justes », a-t-il affirmé.
« Ce sont des allégations édiocres qui n’ont rien à voir avec la vérité. C’est une quête pour des réalisations fictives en lien avec des problèmes sociaux », a-t-il dit aussi.
Le porte-parole du ministère saoudien de la Défense le général Turki al-Maliki a déclaré le vendredi 11 mars que deux filles américaines qui étaient séquestrées dans la capitale yéménite Sanaa ont été libérées puis emmenées à Aden et à Riad, à la demande des Etats-Unis, dans une opération sécuritaire spéciale ».
Source: Médias