Après une question du journaliste Udayan Mukherjee sur une attaque perpétrée – sans succès – par des soldats ukrainiens, afin de s’emparer de la centrale nucléaire de Zaporijia et d’utiliser les inspecteurs de l’AIEA comme boucliers humains, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a remercié la Russie. « Nous sommes heureux que la Fédération de Russie ait fait ce qu’elle devait faire pour assurer la sécurité de nos inspecteurs de l’AIEA ».
L’ONU avoue implicitement que le président Zelensky a envoyé son armée afin d’attaquer la centrale nucléaire au moment où les experts de l’AIEA étaient présents et que la Russie les a protégés.
Comme le rappelle Erwan Castel, le 1er septembre – alors que le président ukrainien Zelensky avait personnellement donné des garanties de sécurité à la mission de l’AIEA dirigée par Rafael Grossi – vers 6h20 du matin un premier assaut fluvial ukrainien a été lancé contre Energodar, ville où se trouve la centrale nucléaire de Zaporijjia, par des commandos ukrainiens d’un effectif total d’environ 60 soldats à bord de 7 bateaux. Un premier groupe ukrainien a été repoussé et détruit sur la rive où il avait pris pied et un deuxième groupe (à bord de 3 bateaux) a été détruit au milieu du Dniepr par l’aviation russe.
Dans la nuit du 2 au 3 septembre, un deuxième assaut fluvial ukrainien plus important a été lancé avec 42 bateaux et plus de 250 soldats et également repoussé par les forces russes. Lors de cette deuxième attaque, les forces ukrainiennes ont tenté de réaliser des têtes de ponts sur la rive gauche du Dniepr à 3 endroits : Dneprorudny, Energodar et Vasilyevka. Les unités ukrainiennes ont toutes été repérées puis détruites sur les rives du Dniepr par des forces russes.
L’objectif du président Zelensky, par ces assauts répétés, était évidement de saboter l’enquête menée par l’AIEA, dont les conclusions ne seront pas en faveur de Kiev. La résistance de l’armée russe aura réussi sa mission, protéger la centrale nucléaire et le personnel en mission de l’AIEA dirigée par Rafael Grossi.
Lors d’une conférence de presse le 8 août 2022 à Tokyo au Japon, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait jugé inconcevable que des centrales nucléaires soient attaquées dans le cadre du conflit ukrainien. « Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire ».
Après avoir nié, l’Ukraine du président Zelensky avait finalement avoué être à l’origine des frappes contre la centrale nucléaire de Zaporijia, risquant ainsi une catastrophe plus grande que celle de Tchernobyl ou Fukushima.
Source : Le Média en 4-4-2