Al-Manar a obtenu la version finale de la proposition US sur la démarcation des frontières maritimes entre l’Etat libanais et l’entité sioniste.
La proposition est composée de quatre parties:
Accord pour établir une ligne frontalière maritime, dans lequel les lignes de latitude et de longitude sont spécifiées au point (A) de celui-ci.
Au point (B), il y a une explication selon laquelle les coordonnées des frontières maritimes sont déterminées de la manière convenue entre les deux parties, sans porter atteinte au statut de la frontière terrestre.
Le point (C) indique que chaque partie doit transmettre simultanément aux secrétaire général des Nations Unies une lettre contenant une liste de coordonnées géographiques pertinentes pour la démarcation des lignes maritime comme indiqué dans la clause précédente, et ce le jour où elle reçoit la lettre des États-Unis.
La clause (D) indique que les parties conviennent que le présent accord fournit une solution permanente et équitable au différend maritime qui les oppose.
Détails de l’extraction et de l’exploration
Le document indique au point (E) qu’Israël n’exercera aucun droit en termes de développement des gisements d’hydrocarbures situés dans le réservoir potentiel du bloc n°9, ne s’opposera à aucune activité visant à développer le réservoir potentiel et ne prendra aucune mesure qui pourrait retarder la mise en œuvre des travaux.
Les deux parties s’attendent à ce que l’opérateur du bloc n° 9 demande le consentement des deux parties avant de commencer l’excavation, et ‘Israël’ ne s’abstiendra pas sans justification d’accorder son approbation pour les forages en cours conformément aux dispositions de la présente convention.
Le texte final du projet d’accord prend en considération les mots et termes souhaités par la partie libanaise, qui dans son contenu confirme que le Liban obtiendra:
– La ligne n°23
– Le Champ de Qana (Cana)
– L’obligation des entreprises d’explorer immédiatement après la signature de l’accord
– Le Liban s’engage à ne pas œuvrer avec des entreprises soumises à des sanctions internationales (et non pas des sanctionsaméricaines, comme le souhaitait l’autre partie).
-Le Liban ne fait pas partie des compensations financières fournies par l’alliance des entreprises à l’ennemi sioniste.