Le président chilien Gabriel Boric a annoncé, le mercredi 21 décembre au soir, l’ouverture d’une ambassade en Palestine au cours de son mandat, lors d’une cérémonie de Noël avec la communauté palestinienne du pays, la plus importante en dehors du monde arabe.
«L’une des décisions que nous avons prises en tant que gouvernement, je pense que nous ne l’avions pas rendue publique, je le risque, est que nous allons élever le niveau de notre représentation officielle en Palestine. A partir du chargé d’affaires d’aujourd’hui, nous allons ouvrir une ambassade sous notre gouvernement», a déclaré Gabriel Boric, rapporte l’AFP.
Le Chili dispose d’un bureau de représentation auprès de l’Autorité nationale palestinienne dans la ville de Ramallah, qui a ouvert en avril 1998. La Palestine dispose, elle, d’une ambassade à Santiago.
En 2011, le Chili a reconnu la Palestine comme un État et a ensuite soutenu son adhésion à l’UNESCO.
Les Palestiniens du Chili ont organisé des manifestations de masse pour protester contre les bombardements israéliens sur les Territoires palestiniens.
La Palestine «est un peuple qui existe, qui résiste, qui a une histoire», a aussi dit Gabriel Boric.
Le Chili et la Palestine ont noué des relations étroites depuis la migration des Palestiniens qui a débuté au XXe siècle et qui dépasse aujourd’hui les 300.000 personnes.
Les Palestiniens du Chili sont principalement implantés dans le commerce et l’industrie textile. Leurs descendants se sont aussi impliqués avec succès dans la politique.