La Corée du Nord a affirmé, ce vendredi 24 mars, avoir testé un drone d’attaque nucléaire sous-marin tout en accusant les exercices militaires américano-sud-coréens d’être à l’origine de la détérioration de la sécurité régionale.
Pyongyang a procédé cette semaine à ses propres manœuvres, notamment au test d’un nouveau système sous-marin de lancement de missiles nucléaires, a annoncé vendredi l’agence d’État nord-coréenne KCNA.
« Ce drone d’attaque nucléaire sous-marin peut être déployé sur toute côte et port ou remorqué par un navire de surface », a rapporté KCNA, cité par l’AFP.
Le but de cette arme est de « s’infiltrer furtivement dans les eaux opérationnelles et de produire un tsunami radioactif à grande échelle […] pour détruire les groupes d’attaquants navals et les principaux ports opérationnels de l’ennemi », a-t-elle ajouté.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a personnellement supervisé les essais, selon KCNA.
Des images publiées par le quotidien officiel Rodong Sinmun montrent un Kim souriant et ce qui semble être une explosion sous-marine.
L’agence a également affirmé que Pyongyang avait tiré mercredi des missiles de croisière stratégiques « équipés d’une ogive d’essai simulant une ogive nucléaire ».
L’exercice du « drone d’attaque nucléaire sous-marin » de Pyongyang a été mené « dans le but de mettre en garde l’ennemi contre une véritable crise nucléaire », a rapporté l’agence.
Kim Jong Un a également souligné que les capacités nucléaires du Nord se « renforçaient à un rythme plus rapide », selon KCNA.