Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a souligné, le mardi 23 mai, que les récentes manœuvres militaires de la Résistance portaient plusieurs messages à l’adresse de l’ennemi sioniste.
Dans une interview accordée à AlManar TV, à l’occasion de la Journée de la Résistance et de la Libération, Cheikh Qassem a indiqué que la Résistance voulait dire à l’ennemi israélien qu’elle est totalement prête et que la prochaine bataille aura lieu en Palestine occupée.
« Lors de la prochaine guerre, les sionistes ne pourront pas siroter un café à Tel-Aviv. Les Israéliens verront ce qu’ils n’ont jamais vu s’ils commettent la moindre folie ».
Cheikh Qassem a déclaré que « les exercices militaires du Hezbollah n’ont montré qu’une partie de l’arsenal de la Résistance, sans montrer les missiles à guidage de précision et autres ».
Il a en outre réitéré que « le Hezbollah soutient l’unification des fronts face à l’ennemi sioniste ».
« Les Israéliens doivent savoir qu’ils ne pourront jamais violer les règles de dissuasion établies par la Résistance », a-t-il lancé.
Cheikh Qassem a indiqué que les États-Unis et ‘Israël’ reconnaissent que la résistance du Hezbollah a développé plusieurs armes classiques, notamment des missiles et des canons.
Le chef adjoint du Hezbollah a par ailleurs appelé « à ne pas accorder de l’importance aux propos qui s’opposent à la voie de la résistance », ajoutant que « certains d’entre eux avaient coopéré avec l’ennemi lors de certaines étapes ».
Accord irano-saoudien
Sur un autre plan, Cheikh Qassem a souligné que le maintien de la stabilité entre les pays arabes sert la cause palestinienne et l’ensemble de la Oummah, ajoutant que le Hezbollah soutient l’accord irano-saoudien.
Il a noté que le président syrien Bachar Assad a participé au Sommet arabe avec toutes ses positions favrables à la résistance et après être sorti victorieux d’une guerre de 13 ans.
Au niveau local, le secrétaire général adjoint du Hezbollah a indiqué que l’impasse présidentielle au Liban est causée par l’entêtement de certains partis politiques, appelant à recourir aux normes constitutionnelles pour élire un nouveau président.