Les médias israéliens ont commenté l’entretien du chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, avec la chaine staellitaire libanaise Al-Mayadeen hier.
Yedioth Ahronoth a rapporté que « le responsable du Hamas, qui tire les ficelles en Cisjordanie, Saleh al-Arouri, a menacé que les assassinats conduiraient à une guerre régionale ».
Le site internet de Yedioth Ahronoth a ajouté : « Les propos durs d’Al-Arouri semblent être dus à la possibilité de son assassinat ». Selon des sources sécuritaires, « Israël souhaite son assassinat depuis un certain temps, car il tente de diriger le soulèvement en Cisjordanie ».
Et d’ ajouter : « La position d’Arouri, en tant que l’un des décideurs en Cisjordanie, l’a rendu très proche de l’axe, qui considère la Cisjordanie et alQods comme des outils centraux dans la lutte contre Israël ».
Selon le site, des responsables de l’establishment sécuritaire israélien ont exigé dans le passé l’assassinat d’Al-Arouri, afin d’empêcher le scénario de « l’unification des places ».
Et de souligner : « l’ancien secrétaire militaire de trois ministres de la sécurité, Eitan Dangot, le réclamait depuis plusieurs années, affirmant qu’il était « la personne la plus dangereuse et la plus importante du Hamas aujourd’hui, car c’est un homme meurtrier et son objectif est de tuer autant d’Israéliens que possible ».
Hier, vendredi, Al-Arouri a confirmé, dans une interview avec Al-Mayadeen, que la menace répétée de l’occupation israélienne de l’assassiner ne laissera aucun impact sur la lutte contre l’occupation israélienne, s’exprimant sur plusieurs questions et dossiers, et soulignant que la résistance en Cisjordanie sera renforcée, élargie et son influence augmentera.
Plus tôt, les médias israéliens avaient rapporté qu’on craignait une réponse de la bande de Gaza, ou du Liban, si de hauts responsables du mouvement Hamas au Liban étaient visés.
Cette crainte israélienne est due à ce que le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Nasrallah, a mentionné dans son discours à l’occasion de la Journée internationale d’alQods à la mi-avril, lorsqu’il a menacé que » tout événement sécuritaire visant quelqu’un au Liban, la résistance répondra avec de manière appropriée sans hésitation ».
Sayyed Nasrallah avait souligné à l’époque que « les menaces de l’ennemi ne nous affectent pas du tout, mais augmentent plutôt notre détermination et notre force pour préserver ce que l’équilibre de dissuasion a produit pour protéger le Liban et faire face à toute attaque ou agression qui pourrait viser n’importe qui dans le pays ».
Source: Médias