Lors d’une cérémonie jeudi 31 août à l’occasion du quarante-cinquième anniversaire de la disparition en Libye de l’Imam Moussa Sadr, fondateur du mouvement Amal, le chef de ce mouvement et président du parlement libanais, Nabih Berri, a souligné qu’il était « un partisan du dialogue, de la paix et de l’unité » et incarnait « le projet du bien absolu face au projet du mal absolu », notant qu’il faisait face aux projets visant la partition de la nation.
Le président Berri a tenu le régime de Kadhafi pour responsable du crime de disparition de l’imam Sadr et a accusé les autorités libyennes d’avoir caché son sort. « Nous nous engageons à donner suite à tous les rapports concernant son cas », a-t-il insisté.
Ayant fondé le mouvement libanais Amal en 1974, sayed Sadr soutenait toutes les formes de résistance contre l’occupation israélienne. Il a disparu le 31 août 1978, lors d’une visite officielle à Tripoli, la capitale libyenne. Il était accompagné de Cheikh Mohammad Yaqoub et du journaliste Abbas Badreddine.
Le Liban tient toujours les anciennes autorités libyennes sous le régime du dictateur Mouammar Kadhafi pour responsables de leur disparition. Depuis que Kadhafi a été renversé et assassiné en 2011, le Liban et l’Iran ont appelé à plusieurs reprises le gouvernement libyen à ouvrir une enquête sur la disparition de Sadr.
Concernant le dossier du gaz maritime, le président Berri a exprimé l’espoir que le processus du forage dans le bloc 9 aboutisse à des résultats positifs, saluant les sacrifices des martyrs et des résistants pour avoir ouvert la voie à cette réalisation.
Sur le plan politique, le président de la Chambre a réitéré son appel à tenir un dialogue national avant de convoquer le Parlement afin d’élire un nouveau président, soulignant la nécessité d’élire un nouveau président avant qu’il ne soit trop tard.
Quant à la résistance face à l’occupation israélienne, le président du Parlement libanais a confirmé que le Mouvement Amal, à tous ses niveaux, se tient aux côtés du Hezbollah, soulignant la nécessité « d’être prêt à défendre le Liban contre l’agression de l’occupation ».
Sur le plan régional, le président Berri a affirmé que la cause palestinienne doit rester prioritaire pour la Oumma.
Le président Berri a également exprimé son soutien à la Syrie dans sa lutte contre les groupes terroristes, évoquant l’effet de la stabilité de l’Irak sur la sécurité régionale.
Le président Berri a enfin souligné que la mise en œuvre de l’accord saoudo-iranien avait un impact positif sur l’ensemble de la région, saluant l’Irak et la Chine pour son parrainage.
Source: AlManar