Commentant les récents événements à la frontière entre la Palestine occupée et le Liban, où le Hezbollah a effectué depuis le lancement de l’opération Déluge d’al-Aqsa plusieurs opérations de résistance contre des positions israéliennes situées dans les territoires libanais occupés ou à la frontière, des responsables officiels et des observateurs israéliens craignent le pire et s’interrogent sur la façon de riposter. Au sein de l’armée israélienne, les dirigeants s’interrogent s’il faut envoyer davantage de troupes à la frontière avec le Liban.
Le ministre israélien de la Sécurité Yoav Ganlant ne semble pas opter pour un embrasement.
« Déclencher une guerre sur le front nord n’est pas dans l’intérêt d’Israël », a-t-il dit selon l’agence Reuters. Selon le quotidien Israélien Yediot Ahronoth, Galant avait auparavant promis de faire payer le prix cher au Hezbollah s’il choisit la voie de la guerre.
Le président du Conseil de sécurité nationale israélien Tsahi Hanegbi est aussi de l’avis de ceux qui appréhendent l’expansion de la bataille vers d’autres fronts. « Le but n’est pas d’aller vers une bataille sur plusieurs fronts », a-t-il affirmé.
Selon lui, il faut se concentrer sur le front sud car « la marge de manœuvre d’Israël est très limité compte tenu de l’expérience dure sur le front sud ».
Mais il a toutefois souligné les défis qu’Israël affronte sur le front nord où « pas un jour n’est passé depuis la bataille Déluge d’al-Aqsa sans tentative de tuer des soldats israéliens dans la région nord ».
Mêmes appréhensions chez les observateurs et analystes israéliens.
Selon la chaine Channel 12, ce qui se passe au nord de la Palestine occupée et « tout simplement une guerre d’usure ».
Selon le correspondant militaire de la chaine de télévision Channel 13, Or Hiler, « le Hezbollah poursuit ses efforts pour exécuter des opérations via des anti blindés au travers de la barrière de sécurité ». Faisant constater « qu’Israël ne se maitrise pas et riposte mais sans aller vers une offensive contre le Liban ».
L’analyste Halel Rosen du média Channel 14 semble opter pour une riposte plus musclée par crainte du pire : « La guerre a effectivement commencé dans le Nord, où des échanges de tirs quotidiens font de nombreuses victimes israéliennes, et le Hezbollah a été le premier à attaquer et à blesser là-bas.
Si l’armée israélienne ne se réveille pas et écrase notre ennemi le plus grand et le plus dangereux, cela pourrait conduire à un autre désastre ».
Or, pour le membre de l’association « Leaders pour la sécurité » Diab Shamouni, « la crainte du Hezbollah ne vient pas des missiles anti blindés mais de ses armes de haute précision, de calibre lourd et de longue portée qui menacent les infrastructures en Israël », lui a rapporté Channel13.
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Source: Médias