Le chef de la Banque centrale israélienne, Amir Yaron, a déclaré que « la guerre dans la bande de Gaza coûte à l’occupation « plus que prévu », la décrivant comme un « choc majeur » pour l’économie.
Lors d’une conférence du Fonds monétaire international à Washington, Yaron a ajouté : « La guerre aura sans aucun doute des impacts financiers et créera une pression sur le budget ».
Il a ajouté que la croissance du PIB israélien devrait se contracter d’environ 1 % en 2023 et 2024, tandis que le ratio dette/PIB devrait augmenter à plus de 65 % d’ici la fin de 2024, contre un peu moins de 60 %. Avant la guerre.
Il a expliqué que « ces estimations sont basées sur le fait que la guerre est en cours et concentrée dans le sud de la Palestine occupée ».
Plus tôt, les médias israéliens avaient rapporté que « le déficit budgétaire d’Israël au cours du mois d’octobre avait augmenté de 1,1%, pour atteindre 2,6%, soit environ 47 milliards de shekels ».
Les médias israéliens ont indiqué que « les dépenses avaient augmenté en raison de la poursuite des combats et de la diminution des revenus. Les dépenses d’Israël ont également augmenté le mois dernier, notamment en raison de la poursuite des combats, pour atteindre environ 55 milliards de shekels ».
L’Institut israélien d’études sur la sécurité nationale a précédemment affirmé que « la poursuite de la guerre aura un impact significatif et à long terme sur l’économie israélienne, se référant aux prévisions préliminaires de l’impact économique de la guerre, présentées par le ministère des Finances et le gouvernement d’occupation israélienne.
Le ministère des Finances estime que « le coût total des combats directs et indirects s’élève à environ un milliard de shekels (250 millions de dollars) par jour ». Selon l’institut, « ces attentes reposent sur un scénario de guerre sur un seul front contre Gaza, avec des événements dans le nord de la Palestine occupée, sans s’étendre à la région ».
Source: Médias