Le Financial Times américain a rapporté « qu’Israël a emprunté des milliards des milliards de dollars pour financer sa guerre contre Gaza, mais qu’il avait été contraint de payer des coûts d’emprunt inhabituellement élevés pour conclure cette transaction ».
Le journal a rapporté «qu’Israël a emprunté des milliards de dollars ces dernières semaines dans le cadre d’accords négociés en privé pour l’aider à financer sa guerre contre le Hamas ».
Et de souligner : « depuis l’attaque du Hamas (le 7 octobre), Israël a collecté plus de 6 milliards de dollars de dette auprès d’investisseurs internationaux », expliquant que « les prix finaux des transactions n’ont pas été révélés, mais les banquiers ont déclaré qu’ils avaient fixé les prix en fonction de ce qu’ils attendaient d’un accord général ».
« Parmi les obligations en dollars émises en novembre, Israël paie des coupons de 6,25 % et 6,5 % sur les obligations à échéance de quatre et huit ans, ce qui est bien supérieur aux rendements standards des obligations du Trésor américain », a-t-on poursuivi de même source.
Il y a quelques jours, l’agence américaine Bloomberg rapportait que « le fardeau financier de la guerre avait commencé à affecter négativement Israël, déclenchant une controverse politique qu’il serait difficile pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre des Finances Bezalel Smotrich de s’en debarasser ».
L’agence a noté que la guerre coûte à l’économie israélienne environ 260 millions de dollars par jour, soulignant que « c’est plus que ce à quoi Israël s’attendait lorsque la guerre a éclaté le 7 octobre ».
Les médias israéliens ont rapporté plus tôt que le ministère des Finances de l’occupation avait émis une recommandation pour la fermeture immédiate de 6 ministères, en raison de la nécessité d’établir de nouvelles priorités économiques et sociales en «Israël ».
Le même ministère a également révélé « qu’Israël a accumulé des dettes d’environ 30 milliards de shekels (7,8 milliards de dollars) depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza ».