Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté aujourd’hui vendredi que le bilan des victimes de l’agression israélienne depuis le matin s’est élevé à 178 et celui des blessés à 589, dont la plupart étaient des enfants et des femmes.
Selon le porte-parole du ministère, Ashraf Al-Qodra, « l’occupation israélienne a commis de nouveaux massacres immédiatement après la fin de la trêve humanitaire. L’aviation d’occupation a lancé une série de raids sur diverses parties de la bande de Gaza, sans compter « la marine israélienne qui a bombardé une centaine de cibles », selon l’armée israélienne.
En outre, les bombardements israéliens ont visé les environs de la station-service Bahloul dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, une maison à Bani Suhaila, à l’est de Khan Yunis , dans le sud de la bande de Gaza, qui a entraîné la mort d’un civil palestinien et de nombreux blessés.
Parmi les martyrs figurent le photojournaliste Abdullah Darwish, de la chaîne satellite palestinienne Al-Aqsa, le photojournaliste de l’agence turque Anadolu, Montaser Al-Sawaf, et son frère, Marwan Al-Sawaf, qui travaille comme technicien du son dans une agence de production. Ainsi, le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 73 journalistes depuis le déclenchement de la guerre du 7 octobre.
En conséquence, le nombre de martyrs dans le corps journalistique de Gaza s’est élevé à 73 martyrs depuis le début de l’agression le 7 octobre dernier, selon les statistiques du bureau gouvernemental des médias à Gaza.
Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a appelé les pays arabes et islamiques à mettre en place des hôpitaux de campagne ambulants pour sauver les blessés.
À la lumière des conditions difficiles vécues par tous les secteurs de Gaza, le bureau des médias a également appelé à l’entrée de centaines d’équipements et de mécanismes au service de la défense civile pour récupérer les corps des martyrs.
Cela intervient après que la trêve entre le mouvement Hamas et l’entité occupante, négociée par le Qatar et l’Égypte, a pris fin vendredi matin, sans annoncer sa prolongation.
La trêve est entrée en vigueur le 24 novembre de l’année dernière et a débuté pour une période de 4 jours. Elle a été prolongée deux fois, d’abord pour deux jours, puis pour un jour, et n’a pas été prolongée une troisième fois.
Source: Médias