Le magazine britannique « The Economist » a écrit dans son édition ce lundi qu’Israël ne donne toujours pas l’image de victoire attendue par ses citoyens avertissant que le temps presse et il n’a plus quelques semaines pour achever sa mission à Gaza.
Le magazine rapporte : « Neuf semaines se sont écoulées depuis qu’Israël a commencé à bombarder la bande de Gaza et six semaines depuis qu’il a envoyé des forces terrestres, et il semble de plus en plus que les forces israéliennes n’ont que quelques semaines pour terminer leur mission avant que Washington, l’allié vital d’Israël, ne retire son soutien à l’offensive ».
« Le succès semble improbable », estime la revue britannique précisant qu’« Israël intensifie ses opérations et a déployé une division aéroportée complète de l’armée israélienne dans et autour de la ville méridionale de Khan Younes, et trois divisions blindées opèrent toujours dans la région du secteur nord de la ville détruite de Gaza ».
The Economiste estime qu’« Israël » tente de donner l’impression que «la résistance s’effondre » et qu’elle « contrôle de vastes territoires », expliquant que ce n’est pas encore « l’image de la victoire, l’image qui confirme la victoire finale que les citoyens israéliens exigent de leurs dirigeants ».
« Les généraux israéliens ont déclaré depuis le début de la guerre qu’il faudrait des mois d’opérations intenses… Après plus de deux mois, ils s’attendent encore à de longs mois, mais ils n’auront peut-être pas le temps », avertit le media.
Et le magazine de conclure que « le nombre de morts civils a déjà épuisé le soutien international à l’attaque israélienne », notant que les États-Unis, « l’allié indispensable d’Israël, hésitent désormais ».
Officiellement, l’administration de Biden n’a fixé aucun délai pour achever l’offensive mais selon certaines sources, le secrétaire d’état américain Anthony Blinken a dit aux dirigeants israéliens qu’ils ont jusqu’à la fin de l’année pour tout terminer.
Des élections présidentielles devraient se tenir en 2024 aux Etats-Unis et Joe Biden devrait s’y préparer. Une partie de l’électorat a juré de ne pas voter pour lui en raison de son soutien inconditionnel à « Israël » dans sa guerre contre la bande de Gaza.
Source: Média