Les Relations médiatiques du Hezbollah ont démenti, le vendredi 29 décembre, les rumeurs propagées par Le Figaro sur les secrets du Déluge d’Al-Aqsa et ont publié le communiqué suivant:
« Les Relations médiatiques du Hezbollah démentent catégoriquement ce que le journal Le Figaro a rapporté sur les soi-disant secrets de l’opération Déluge Al-Aqsa.
Il s’agit d’un pur fantasme sans aucun fondement qui vise à saper la confiance entre les mouvements de la résistance dans toute la région qui sont engagés dans la lutte contre l’occupation sioniste.
Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a affirmé dans un discours public regardé par des millions de personnes que l’opération Déluge d’Al-Aqsa est une opération purement palestinienne en termes de planification, de préparation, de mise en œuvre, de timing et d’objectifs.
Le Hezbollah n’y était pas au courant, ainsi tout ce qui a été rapporté par Le Figaro relève du mensonge qui contredit la vérité. Cela confirme l’alignement total de ce journal en faveur de l’ennemi, loin de toute précision et professionnalisme, ainsi que sa chute morale et professionnelle, à l’instar de nombreux médias occidentaux qui se sont rangés du côté de l’oppresseur, du meurtrier et de l’agresseur aux dépens de la vérité et des valeurs humaines ».
Plus tôt, Le Figaro avait prétendu que le secrétaire général du Hezbollah avait été informé du plan de l’opération, lancée par le Hamas le 7 octobre, une demi-heure avant son exécution, après avoir obtenu des témoignages de dirigeants du mouvement Hamas en Jordanie, au Liban et au Qatar, ainsi que de personnalités proches du mouvement dans la bande de Gaza.
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1163 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Au moins 22000 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.