Selon certaines sources bien informées, le roi saoudien Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a annulé sa visite au Liban, a écrit le journal libanais an-Nahar.
Elle devrait avoir lieu à l’issue ou même avant le sommet de la Ligue arabe qui se tiendra entre les 23 et 27 mars prochain en Jordanie.
N’ayant été ni confirmée ni démentie, cette annulation serait due aux positions du président libanais Michel Aoun sur les armes du Hezbollah ainsi qu’aux positions du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah.
Avant de se déplacer au Caire, le président libanais a qualifié les armes du Hezbollah d’indispensables et de complémentaires à l’armée libanaise.
Alors que Sayed Hassan Nasrallah a vivement critiqué dans un discours l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et d’autres pays du Golfe.
Cette visite avait été décidée au terme d’une visite à Ryad effectuée le 9 novembre 2016 par le président libanais, et pendant laquelle les milieux politiques saoudiens ont cru qu’il prendrait ses distances par rapport au Hezbollah. Il s’est avéré qu’il n’en a rien été.
Pis encore. Selon An-Nahar, des sources saoudiennes biens informées s’attendent à ce que certaines instances officielles libanaises déploient tous leurs efforts pour faire revenir la Syrie à la Ligue arabe et jouent les médiations entre l’Égypte et la Jordanie d’un côté et l’axe Damas-Téhéran de l’autre. Ce qui est diamétralement à l’opposé de la politique saoudienne.