La Résistance islamique au Liban a annoncé avoir mené 1 038 opérations contre l’occupation israélienne pendant 131 jours, c’est-à-dire du 8 octobre 2023 au 15 février 2024, et ce en soutien au peuple palestinien inébranlable dans la bande de Gaza et à sa résistance, ainsi qu’en riposte aux agressions israéliennes contre les villages libanais.
Dans son rapport quotidien, la Résistance islamique au Liban a indiqué avoir mené, le jeudi 15 février, 10 opérations contre les positions et le déploiement de l’armée d’occupation israélienne à la frontière libano-palestinienne.
Dans le secteur oriental, les résistants ont ciblé le matériel d’espionnage du site Ruwaisat al-Alam dans les fermes libanaises occupées de Chebaa avec des armes appropriées.
La caserne de Zibdine dans les fermes libanaises occupées de Chebaa a également été visée par un missile « Falak ». Les deux opérations ont atteint leur cible avec précision.
La Résistance islamique a indiqué avoir pilonné les équipements d’espionnage des sites Al-Marj et Al-Sammaqa avec des armes appropriées.
La colonie de Kiryat Chmona a en outre été attaquée par des dizaines de roquettes Katioucha et des missiles Falaq, y causant des pertes confirmées.
Selon les médias israéliens, 27 missiles en provenance du Liban ont été tirés contre Kiryat Chmona.
Cette attaque s’inscrit dans le cadre de la riposte aux massacres israéliens commis, le 14 février, contre la ville Nabatiyeh et la localité d’Al-Sawaneh, au sud-Liban.
Quant au secteur ouest, la Résistance islamique au Liban a annoncé avoir ciblé les équipements d’espionnage des sites Al-Raheb, ainsi que le site naval de Naqoura avec des armes appropriées qui ont atteint leur cible.
Et puis, un attroupement des soldats de l’occupation israélienne a été ciblé à proximité de la caserne Zarit et du site Birket Richa. Les deux opérations ont entrainé des pertes confirmées.
Jeudi, les médias israéliens ont affirmé que « le Hezbollah a réussi à imposer une sorte de ceinture de sécurité » dans le nord de la Palestine occupée, « alors que les colonies y sont devenues désertes ».
Il y a deux jours, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a affirmé que la Résistance islamique n’arrêterait pas le front du sud-Liban « tant que l’agression contre Gaza ne cessera pas ».
Pas de revendication de l’attaque contre Safed
Par ailleurs, en ce qui concerne l’attaque aux missiles menée, le 14 février, contre le siège du commandement de la région nord à Safed, il n’y a toujours pas de revendication. Pour les autorités d’occupation, c’est surement le Hezbollah qui a tiré huit missiles de précision contre des cibles militaires à Safed. Rappelons que cette attaque a entrainé la mort d’une soldate et la blessure de 8 autres, dont plusieurs grièvement atteints.
En revanche, les frappes contre Safed s’inscrivent dans la politique de faire payer aux forces d’occupation le prix de ces agressions, afin que cela aboutisse à stabiliser l’équation de dissuasion qui protège Liban.