Le bureau médiatique du gouvernement dans la bande de Gaza a réfuté, le vendredi 7 juin, les allégations de l’armée d’occupation israélienne selon laquelle elle aurait tué 17 membres des factions de la Résistance lors du bombardement d’une école appartenant à l’UNRWA à Gaza. Et de révéler : les noms de ces membres incluent des personnes vivantes, des Gazaouis ayant immigré, ainsi que d’anciens martyrs.
Dans un communiqué publié plus tôt vendredi, l’armée d’occupation israélienne avait prétendu avoir identifié 17 membres du Hamas et du Jihad islamique, disant qu’ils avaient été « liquidés lors d’un raid contre plusieurs salles de classe dans lesquelles ils se cachaient dans l’enceinte d’une école de l’UNRWA dans le camp de Nouseirat ».
L’armée d’occupation a publié des photos et des noms de ces éléments, qui, selon elle, ont été tués lors du raid contre cette école, qui abritait des milliers de Palestiniens déplacés.
Cependant, le directeur général du bureau médiatique du gouvernement dans la bande de Gaza, Ismail Al-Thawabta, a rejeté ces allégations.
Al-Thawabta a déclaré lors d’une conférence de presse que: « L’armée d’occupation diffuse de fausses informations, propage des mensonges et induit l’opinion publique en erreur en publiant les noms des personnes qu’elle prétend avoir tuées dans le massacre du camp de Nousseirat. »
Il a expliqué que parmi ces noms figuraient « des personnes vivantes ou ayant immigré et des martyrs de différentes époques et lieux, pas à Nouseirat ».
Al-Thawabta a ajouté : « Aujourd’hui (vendredi), l’armée d’occupation a publié de fausses informations, à savoir une liste de quatre noms accompagnés de photos personnelles, affirmant qu’elle les avait tués lors du massacre de Nouseirat ».
Al-Thawabta a souligné que « la liste publiée par l’armée d’occupation comprend trois citoyens qui sont en vie et parmi eux se trouve un citoyen ayant voyagé depuis des années et vit maintenant hors de le Palestine, comme elle comprend des noms des personnes tombées en martyre en d’autres lieux et à des dates différentes ».
Il a expliqué que « l’armée d’occupation israélienne a prétendu qu’elle n’avait pas tué d’enfants lors du massacre de Nouseirat, mais en réalité elle a tué 14 enfants ».
Le porte-parole du bureau médiatique du gouvernement à Gaza a mentionné les noms des enfants qui sont tombés en martyre suite au bombardement israélien ayant visé l’école.
Al-Thawabta a affirmé que « l’armée d’occupation cible et tue délibérément le plus grand nombre possible de civils et de personnes déplacées, en particulier des enfants et des femmes, et qu’elle cible les écoles et les centres d’hébergement et de déplacement de l’UNRWA qui comptent des dizaines de milliers de personnes ».
Il a estimé que « tout cela fait partie du génocide pratiqué par l’occupation et dans le cadre d’une pression sur la population de la bande de Gaza et d’une aggravation de leur situation humanitaire ».
Al-Thawabta a tenu « Israël et l’administration américaine pleinement responsables de ces crimes contre l’humanité et de ces crimes contre le droit international ».
Il a appelé la communauté internationale et toutes les Nations Unies et les organisations internationales à « faire pression sur l’occupation pour qu’elle mette fin au crime de génocide contre les civils et contre les enfants et les femmes dans la bande de Gaza ».
Rappelons que le jeudi 6 juin, l’armée d’occupation israélienne a bombardé une école abritant 6 000 personnes déplacées dans le camp de Nouseirat, faisant 40 martyrs, dont 14 enfants et 9 femmes, et blessant 74 personnes déplacées, dont 23 enfants et 18 femmes, selon les données du bureau médiatique du gouvernement à Gaza.